*Ce qu'il fait beau !* songea Hakkaï en pénétrant sous le couvert des arbres.
ça n'était pas dans ses habitudes de s'éloigner des trois autres, mais il avait besoin de calme et de toute façon, aujourd'hui c'était repos, et surtout repos pour lui puisque la logistique, c'était tout pour lui.

Une brise fraîche balaya la mèche de son visage et découvrit un instant son œil droit. Il sourit doucement, se laissa envahir par la sérénité des lieux.

- C'est agréable, un peu de vrai calme, tu ne trouves pas, Hakkuryu ?
- Kyuuuu ! répondit le dragonnet sur son épaule, visiblement très heureux d'échapper pour une journée à sa condition de jeep.
Le jeune homme leva le bras et carressa la petite tête blanche. Le bruissement léger d'une cascade chanta à ses oreilles.

*Voilà qui rendrait la promenade encore plus agréable !*

Il suivit donc le murmure discret de l'eau et ne tarda pas à parvenir sur les rives d'un petit lac bordé de saules pleureurs dans lequel se déversait une petite cascade claire. Le soleil jouait à cache-cache dans les branches qui valsaient lentement avec le vent.

*Que c'est beau !*

Il s'assit dans la mousse, près des roseaux, et laissa son regard se perdre au gré de l'eau mouvante. Nombre de souvenirs affluèrent dans son esprit, des souvenirs tristes des jours d'autrefois, de son enfance solitaire, de sa jeunesse lacérée à jamais par une perte irréparable, des souvenirs gais, lumineux, aux côtés de ses compagnons, sous les orages fréquents et passagers de Sanzô, les lubies parfois puériles de Gojyo et les trois manies de Gokû (Manger/jouer/Sanzô)

*Et je suis toujours en vie*

Il soupira, s'allongea complètement sur le tapis de mousse, posa un bras sur sa poitrine, l'autre au niveau de sa tête. Il se sentait bien. Pourtant, il n'était plus vraiment accoutumé à la solitude. Il n'était plus l'enfant qui ne souriait jamais.

*J'ai beaucoup changé, finalement.*

Il ferma les yeux et sentit Hakkuryu poser sa petite tête sur son torse.

Soudain, un léger bruit de pas lui fit relever les paupières et il balaya la clairière du regard sans chercher à se relever. Qui que ce soit, il ne cherchait pas à cacher son approche.

Mew se promenait sur les sentiers jusqu’à arriver à un endroit calme et serein, comme lorsqu’elle avait rencontrer l’homme qui allait être celui de sa vie et le père de ses enfants, d’ailleurs Mew ne savait pas pourquoi elle pouvait avoir des enfants, car si elle était Yokaï oui, mais comme tout le monde pensait qu’elle était une enfant tabou et qu’ils ne peuvent pas se reproduire comme cela était possible ? Bref, elle marchait tranquillement profitant de la douce et fraiche brise qui caressait son visage et ses cheveux, une main sur son ventre, et de l’autre un sac avec des provisions, car oui elle n’allait pas partir en promenade alors qu’elle avait souvent une faim de loup ? Même s’il y avait majoritairement de fruit et brioche à la viande dans son sac.

Un son d’eau qui tombait se fit entendre au douce oreille de la jeune petite, enfin jeune, si elle savait son vrai âge … Elle suivit se son, surement une cascade dans son esprit, en repensant à sa rencontre avec son prince démon, le beau Kôgaïji, cela c’était passer devant une cascade, où elle l’avait écrasé par mégarde, si on lui avait dit qu’écraser un prince en trébuchant dessus pour suivre un papillon ferait naitre une histoire d’amour, elle ne l’aurait sans doute jamais cru. Elle s’arrêta un moment respirant à plein poumon l’air frais de l’endroit, c’était vraiment une cascade pour que l’air y soit si pur et agréable à respirer, c’était l’endroit idéal pour fumer une cigarette ! C’était aussi jouissif que fumer une clope lors d’une nuit fraiche ou l’air est au plus pure devant la lune.

Tout en fumant sa cigarette elle reprit son chemin, c’était la mauvaise habitude qu’elle avait pris de Sanzô, enfin c’Est-ce qu’elle pensée, car elle ne pouvait pas se rappeler que c’était en vrai l’influence de Komyô et Ukoku après tout. Une fois presque devant la cascade elle senti une présence, mais cherchant quelqu’un de debout elle ne fit pas attention à ce qu’il y avait par terre, encore une fois, heureusement qu’elle ne courrait pas car elle aurait pu marcher sur se pauvre Hakkaï.

Dès qu’elle fut à sa hauteur elle se pencha vers lui et lui sourit, en secouant d’une main pour faire coucou, avant l’écraser sa cigarette en fin de vie sur le sol. Elle posa son sac à côté de lui et s’installa elle aussi à ses cotés.

« Comme on se rencontre ! Tu n’es pas avec les autres ?! Ha ça fait plaisir de voir un visage amicale, et en plus le plus calme du groupe ! Je sais pas si j’ai assez mais tu veux manger avec moi ? C’est triste de manger toute seule. »

Elle lui adressa un grand sourire et caressa la tête de Hakuryu, contente de le voir lui aussi, elle qui voulait du calme, elle avait trouver de la compagnie, mais de la compagnie calme, car si ça aurait était Gokû ou Gojyo … Elle n’aurait jamais pu se reposer.

- Bonjour, Mew-chan ! dit tranquillement Hakkaï en se redressant pour pouvoir la saluer plus décemment. Ah, heu, non, je les ai livrés à eux-mêmes pour une journée, ajouta-t-il avec un sourire doux comme elle lui demandait ce qu'il avait fait des autres. Il n'est pas certain qu'ils s'en sortent indemnes, mais j'avais besoin de calme.

Comme elle lui proposait de partager son repas, il se leva complètement, la déchargea de son sac de provisions et l'aida à s'asseoir sur le tapis de mousse tout en acceptant poliment et en se promettant intérieurement de lui laisser tout ce que son état réclamerait. Visiblement, enfant tabou ou non, la grossesse se passait plus que bien. Ce qui, d'ailleurs, le rassurait : il aimait bien cette fille insaisissable et douce qu'était Mew.

- Le bébé va bien ? demanda-t-il en ramassant le mégot pour l'enterrer un peu plus loin afin qu'il ne salisse pas le paysage. Ce n'est pas très raisonnable de fumer en période de grossesse... Enfin, pardon. Ce n'est pas à moi de te donner ce genre de conseils !

Il se pencha vers le sac de provisions et entreprit d'en extraire le contenu pour qu'ils puissent déjeuner à leur aise. Hakkuryu, tout content, voletait au-dessus d'eux en poussant des petits "kyu, kyu" ravis. Il préférait infiniment voler que rouler. Mais il avait décidé qu'il appartenait à Hakkaï.

- Bien, reprit le jeune homme une fois sa tâche achevée en relevant vers Mew ses yeux verts, Maintenant, nous pouvons déjeuner. Itadakimasu, Mew-chan.

Mew sourit et rigola légèrement lorsqu’il explique qu’il les avait livrés à eux-mêmes et qu’elle les imaginer bien entrain de galéré en cherchant Hakkaï car il n’arrivait pas à se débrouiller sans lui, car bien sur ils n‘y arrivèrent jamais, les pauvres … C’était bien fait, pour une fois qu’il pouvait se reposer.

Mew confortablement installer au près de Hakkaï qui commençait à sortir la nourriture et l’installer pour faire comme un vrai pique nique, elle l’écoutait demander l’état du bébé, elle remarqua même qu’il enterra le mégot qu’elle avait jeter un peu plus tôt, vraiment qu’elle homme attentionner, pour le coup elle se dit qu’ils devraient tous être comme lui, le monde n’en serait que meilleurs, surtout Sanzô et Kôgaïji, qui était surement les deux hommes trop fier par moment pour agir ainsi.

« Oui le bébé va bien, enfin j’espère, je ressens des petits coup par moment c’est mignon, dit elle en souriant, Mais tu as raison, je devrais arrêter de fumer, remarque j’ai jamais aussi peu fumer de ma vie, j’atteins presque les quartes cigarette par semaine, si Sanzô et Gôjyô pouvait en faire autant … ça ferait des économies ! »

Elle regarda Hakuryu qui voulait au dessus d’eux, elle était contente de le voir, sans savoir pourquoi vraiment elle adorait ce petit dragon et lui rappeler quelqu’un étrange non ? Dire qu’il était devenu le moyen de transport de celui-ci, alors qu’avant il était son supérieur et ennemie, comme quoi la vie change parfois radicalement. Puis l’homme à l’œil de verre (et aux yeux verts) se leva et lui sourit en disant que tout était près pour commencer ce bon repas.

« Itadakimasu Hakkaï chan, Hakuryu kun ! »

Dit elle en souriant en prenant un fruit ressemblant à un petit melon juteux.

A la remarque de Hakkaï, Mew imagina la scène où en effet Sanzô arrêterait de fumer, c’est vrai que la cigarette détendait, et que là … notre ami aurait pour moyen de détente, de justement presser la détente de son arme contre ses camarades … Paix à leur âmes … Mais elle sourit en imaginant la scène et l’énervement du cher bonze aux yeux de cockers. D’ailleurs elle se demander s’il arriverait à énerver le pauvre Hakkaï sans cigarettes pour le rendre calme, une sueur froide parcouru son dos en imaginant les deux êtres énerver l’un contre l’autre.

Notre jeune fille sourit en voyant comment il nourrissait le père de celle-ci, euh .. Pardon son adorable dragon miniature transformable. Elle continua de manger quelque fruit avant de s’attaquer au Nikuman et autre chose un peu plus lourde et copieuse. Puis notre cher homme se mit à parler du fiancé de notre petite Mew, elle rougit en pensant à lui et regardant le ciel, ça lui faisait comme même plaisir qu’on lui demande comment il allait, surtout pour quelqu’un qui avait l’habitude de le croiser pour se battre, mais bon il est vrai que pour le moment notre prince était un peu occuper à autre chose, notamment un mariage.

« Et bien pour le moment il va bien, la dernière fois que je l’ai vu il voulait officialiser les choses, et annoncer apparemment notre mariage à tous le monde, mais j’ai peur qu’avec sa belle mère et la résurrection de Gyûmaô on ait des problèmes, enfin surtout lui, vu qu’il est prince et moi … je sais pas d’ailleurs, un enfant perdus je suppose. »

Elle sourit et se gratta la tête, gêner comme toujours de ne pas se rappeler de ses vrai origine, ni de rien du tout, c’était frustrant.

En voyant le regard de Mew briller lorsqu'il évoqua Kôgaiji, de douloureux souvenirs ressurgirent dans l'esprit de Hakkaï. Ce regard scintillant de douceur et d'amour, il l'avait déjà vu si souvent... Autrefois même, c'est à lui qu'il avait été adressé. Par une autre fille, une fille aux yeux verts à peine plus vieille que lui.

*Kanan...*

Il avait désiré vivre auprès d'elle pour contempler à jamais ce regard. Il avait désiré d'elle un avenir, un enfant peut-être. Et peu importait qu'elle fût ou non sa soeur, que leur amour fût maudit ou béni. Il l'avait aimé, il avait été capable d'aimer une fois et il ne l'oublierait jamais.

*Est-ce que toutes les filles amoureuses ont ce regard en pensant à celui qu'elles aiment ?*

Il eut un instant la certitude que oui, et que très probablement les garçons en avaient eux aussi un à leur rendre. Et puis cette certitude s'effaça, les souvenirs aussi et il détacha un nouveau morceau de nikuman pour Hakkuryu.

- Et bien pour le moment il va bien, disait Mew lorsqu'il revint un peu à la réalité, la dernière fois que je l’ai vu il voulait officialiser les choses, et annoncer apparemment notre mariage à tout le monde, mais j’ai peur qu’avec sa belle mère et la résurrection de Gyûmaô on ait des problèmes, enfin surtout lui, vu qu’il est prince et moi … je sais pas d’ailleurs, un enfant perdu je suppose.
- Et alors ? ça ne change rien, ça ne t'enlève rien non plus... Que l'on naisse prince ou orphelin ne détermine ni notre valeur ni notre force. Si tu as assez de volonté pour survivre, tu ne le dois qu'à toi-même.

Il dévisagea doucement Mew de ses yeux verts, en lui adressant un sourire plein de confiance. Là-dessus, la jeune fille était plus proche de Sanzô et de lui que de Kôgaiji. Un orphelin n'a pas le choix : il devient fort ou meurt. Eux avaient choisis de vivre. Ce qui impliquait d'être fort.

- Et puis, si l'on suit les préceptes de Sanzô, ça t'évitera d'avoir à tuer tes ancêtres ! ajouta-t-il en plaisantant. Enfin, ce doit être très ennuyeux d'être prince. On doit avoir beaucoup de responsabilités et d'obligations ! Je me demande ce que Kôgaiji-kun ferait si Dokugakuji-kun et Yaone-san étaient aussi caractériels que Gokû et Gojyo !

Mew était encore entrain de rêvasser à son prince charmant avant de se rappeler quelque chose de terrible, lui aussi avait eu une femme, sa sœur, enfin elle n’avait jamais osée demander la vérité à Hakkaï, mais le professeur Nî avait déjà raconter le passer de tous monde, prenant un malin plaisir à évoquer les souvenirs qui torturait certaine personne, sauf qu’il c’était bien garder de dire ceux de Mew, car il devait surement savoir que ne rien sur son passer était pire pour elle que le connaitre enfin.

Sortant de ses pensés tristes, elle manga à pleine dent son nikuman, lui donnant de grosse joue, et n’ayant pas l’aire très féminine mais plutôt gamine, et dire qu’elle allait avoir un bébé. Puis elle écoutant son ami parler, ses paroles la réconforter quelque peu, elle était comme lui, enfin plus comme Sanzô puisqu’ils ont été élever par la même personne ou presque. Bien qu’elle ait toujours passer la moitié de son temps sans rien dire comme un cadavre, au fond d’elle-même elle c’était toujours battu pour rester en vie, même si abandonner aurait été moins douloureux. Puis rigola à la marque de notre ami aux yeux verts.

« Oui tu as raison, ce précepte bouddhique m’a toujours fait rire tellement il est violant alors que la philosophie bouddhique ne l’est pas de manière générale ! »

Elle imagina ensuite comment serait Kogaiji si ses deux subornés était comme le reste de la bande de Sanzô. Et se mit à rigoler.

« Je pense qu’il deviendrait fou, car si Doku-chan devenait comme son frère et Yaone-chan comme Gokû, il se retrouverais avec une équipe totalement loufoque et pas très utiles pour rechercher des sutras, surtout avec deux Gokû. Enfin Ririn on peut pas la changer, et heureusement que Yaone-chan et Doku-chan son aussi calme que toi, sinon ça serait la pagaille totale ! »

- Je pense qu’il deviendrait fou, car si Doku-chan devenait comme son frère et Yaone-chan comme Gokû, il se retrouverais avec une équipe totalement loufoque et pas très utiles pour rechercher des sutras, surtout avec deux Gokû. Enfin Ririn on peut pas la changer, et heureusement que Yaone-chan et Doku-chan son aussi calme que toi, sinon ça serait la pagaille totale !

- Une équipe totalement loufoque ? sourit Hakkaï.

Il essaya de se représenter Dokugakuji aussi dragueur, fumeur et râleur que Gojyo et Yaone en monomaniaque à la Gokû... C'était si consternant qu'il cacha un éclat de rire derrière sa main. Et Hakkuryu eut droit à un nouveau morceau de nikuman. Mew était très jolie lorsqu'elle riait, même si elle faisait plus jeune que son âge. Et Hakkaï se fit la réflexion qu'il ne connaissait pas l'âge exact de la jeune fille.

Il en vint naturellement à se demander ce que Mew savait de Sanzô, Gojyo, Gokû et lui-même.

*Bah ! Qu'importe ? Nous n'avons rien à cacher.*

Il ferma les yeux et laissa le vent souffler sur son visage. Il se sentait bien. Et c'était rare. Un moment rare à savourer.

[ Gomen, c'est court ]

Mew sourit en voyant Hakkaï rigoler de bon cœur, après tout il est vrai que l’image de la nouvelle équipe de Kôgaïji version team Sanzô était déroutante. Mais c’était tellement agréable de voir un ami rigoler, elle regarda Hakkaï qui continuer de donner à manger à son petit dragon s’en prendre la peine de manger lui-même, elle lui tendit un nikuman.

« Tu ne mange pas ? »

Elle lui fit un grand sourire, le cadre était si calme et apaisant, c’était si agréable, surtout avec les tensions et stresse qu’elle avait en ce moment avec la venu du bébé et son mariage, elle savait bien que Gyokumen ne laisserai jamais se mariage ni la venue au monde du bébé avoir lieux, mais qu’importe, c’était le destin, et si elle devait se battre et mourir pour que ce petit vienne au monde elle le ferait. Elle pausa son autre main sur son ventre et se mit à fredonner une chanson en fermant les yeux et profitant du vent, pour une fois qu’ils n’étaient pas déranger par qui que se soit, que se soit ami bruyant ou ennemies.

[Dis pas ça sinon je vais le dire à chaque post...]

- Tu ne manges pas ?
- Oh, je... J'oubliais, en fait. Arigato gosaimasu, Mew-chan !

Hakkaï accepta le nikuman que Mew lui tendait avec un grand sourire et mordit dedans en s'apercevant qu'à force de voir les deux autres manger, il commençait lui aussi à avoir un peu faim.
La jeune fille lui rendit son sourire, et il en fut heureux.

*Ce ne doit pas être simple pour toi tous les jours, Mew-chan. Je doute qu'une enfant tabou orpheline soit la bienvenue comme fiancée d'un prince Yôkai. Et avec cet enfant, tu vas te faire encore plus d'ennemis. Si fort que l'on soit, se battre n'est pas toujours suffisant pour sauver ceux que l'on aime... J'espère que Kôgaiji saura te protéger, sinon nous aurons une autre bonne raison de nous battre contre lui.*

Chassant ces lourdes pensées, il prit une seconde bouchée de nikuman et la savoura avec l'instant présent en adressant une caresse à Hakkuryu. Mew se mit à fredonner, et sa voix se mêla au murmure clair de l'eau et au doux chuchotement du vent.

*C'est une belle chanson. Je me demande si son enfant l'entend...*

[ lol okay okay ]

Notre jeune fille sourit lorsqu’il la remercia, et le regarda manger, puis elle aussi continua de manger, après tout elle manger pour deux, donc encore plus que d’habitude, heureusement qu’en temps normal son appétit était moins grand que celui de Gokû, sinon imaginer enceinte ! Elle mangerait des planète comme Jean Grey ! Elle continua de fredonner sa petit chanson, espérant que son petit bébé l’entendrait, espérant aussi qu’il deviendra fort comme son papa, enfin peut être avec un caractère plus calme et prévenant comme Hakkaï.

Puis elle s’arrêta net, les yeux grands ouvert, et se tourna vers Hakkaï comme si quelque chose de terrible venait d’arriver, car d’un coté, c’était le cas. Enfin pas vraiment, elle venait juste de réaliser quelque chose de très important. Elle était enceinte c’est un faite, mais n’avait jamais au grand jamais penser au nom du bébé !!! Depuis le temps il aurait peut être fallu y penser un jours ou l’autre, car le moment venu il faudrait par perdre de temps à le nommer au lieux de dire : le petit machin qui vient d’arriver.

« C’est terrible Hakkaï ! Je n’ai jamais pensé au nom du bébé ! Je sais d’ailleurs pas si c’est une fille ou un garçon ! Comment faire ?! Imagine qu’il vienne au monde s’en nom ? C’est triste ! Ou sinon je fais comme mon prénom, le premier mot qu’il prononce devient son nom … Non s’il prononce un mauvais mot ça le fait pas du tout ! Heureusement que j’avais dit Mew sinon j’ose pas imaginer, rah c’est la cata ! »

Dit elle en commençant à paniquer.

Voyant le sourire d’Hakkaï elle se calma un peut, mais rester anxieuse face à l’idée du nom du futur nouveau née, le pauvre il lui en fallait bien un ! Elle l’écouta tout en essayant de se calmer, elle réussirait à trouver le moment venu ? Elle n’avait jamais rien eu de maternel ou de famille pour lui montrer l’exemple et était totalement perdu, remarque même si elle souvenait de son passer ça ne serait pas mieux non plus car elle n’aurait pas trouver d’exemple non plus. Elle espérait qu’il avait raison car sinon, c’était mal parti, et elle se voyait mal demander conseil au près de Nî, trop fourbe à son gout, dire qu’il l’avait élever durant tant d’année. Puis elle réfléchit à ce qu’il venait de dire.

« Garçon agité, fille agiter … Merde alors ! Mon bébé vient de se transformer en fille car je suis enfin apaisée ! »

Elle se mit à rire à cette idée, mais resta comme même perplexe quand à l’idée d’un prénom, elle se demanda un instant qui avait pu lui donner cette information, cette personne aurait pu être utiles pour le coup tiens. Puis un nouveau stresse vient, où, comment elle allait accoucher, car elle ne connaissait pas de médecin ni de sage-femme, et surtout elle ne pouvait faire confiance à personne, car l’enfant du prince des Yokaïs et petit fils du grand Gyûmaô avait peut de change d’être bien accueillît à son arriver dans ce vaste monde en guerre entre Yokaïs et Humain, ainsi que Dieu lorsqu’il descendait. Décidément être une futur maman était vraiment stressant !

- Garçon agité, fille agitée … Merde alors ! Mon bébé vient de se transformer en fille car je suis enfin apaisée !

Hakkaï étouffa un petit rire. Elle avait l'air plutôt angoissée, pour être franc. Il donna à Hakkuryu son dernier morceau de nikuman et finit le sien dans la foulée. Le dragonnet quitta l'épaule de son maître pour aller se poser près de la jeune fille et il la regarda comme s'il était très fier d'être près d'elle. Le jeune homme l'observait du coin de l'oeil.

*Toi non plus, tu n'as pas eu de famille pour t'apprendre à vivre et à aimer, n'est-ce pas ? Et tu as peur, maintenant, parce que celle que tu t'apprêtes à fonder part sur des bases difficiles...*

- Tu as peur de ce qui va se passer ? Tu penses ne pouvoir faire confiance à personne, c'est ça ? Et pourtant tu as Kôgaiji. S'il t'aime vraiment, il sera prêt à tout pour toi. Pour le moment, la seule chose qui importe, c'est que tu mettes cet enfant au monde dans de bonnes conditions, et qu'il soit entouré d'amour à défaut d'être en parfaite sécurité. Il choisit des temps troublés pour naître, ton bébé !

Mew regarda son ami rire, et pris Hakuryu qui c’était poser fièrement à coté d’elle, qu’il était mignon ce petit, elle le mit sur se genoux et le caressa. Elle manga un nikuman et en donna un petit morceaux au petit dragon blanc siégeant sur ses genoux, écoutant ce que Hakkaï lui disait, finalement c’était bien la seule personne utiles dans son état, bien que Sanzô l’avait comme même soigner lors que l’attaque des Yokaïs, rien qu’à cette penser Mew rougit, après tout c’est pas tout les jours que notre Bonze grincheux déchirer ses vêtements pour soigner quelqu’un. Il avait raison, elle avait peur, même si Kôgaïji était là, elle avait comme même peur, étrange ?

« Oui, mon bébé est déjà un petit fourbe pour naitre à un tel moment ! Mais c’est vrai que j’ai peur, même si Ko est à mes cotés, car déjà que les enfants tabous sont mal vue, alors une qui n’a pas de passer qui sort avec le prince des Yokaïs … En plus ceux qui on enfermer Ko sous prétexte qu’il était le fils de Gyumao s’en prendrons au petit fils de ce dernier car ça sera sa descendance … et Gyokumen est absolument contre ce mariage et nos mets des bâtons dans les roues, n’ayant plus le droit de me battre totalement, c’est dur pour lui de tout gérer. Toute cette histoire me stresse, mais y pense qu’en officialisant nos fiançailles certain se calmeront peut être, mais c’est peut être une idée trop optimiste … »

[Je repasserai vers 23h ce soir. C'est quand tu veux pour le reste ! ^^ ]

Voir Mew aussi inquiète troublait un peu Hakkaï. En fait, il était même très gêné, il avait le sentiment de ne pas pouvoir trouver les mots pour la réconforter. A y réfléchir quelques secondes, ils étaient dans une situation complètement incongrue : il cherchait les mots pour réconforter et détendre la fiancée d'un type qui, aux dernières nouvelles, se considérait comme leur ennemi et les aurait probablement tués lui et ses compagnons pour récupérer le Makaï Tenjô, et ladite fiancée lui parlait de ses problèmes comme à un ami...

*Ah. Mais peut-être est-ce simplement cela. De l'amitié. Et peu importe le reste.*

Puis il songea que, somme toute, la situation qui réunissait un singe affamé, un criminel en liberté surveillée, un enfant tabou passablement immoral et un bonze qui n'avait guère de bonze que le titre et piétinait allègrement à peu près tous les enseignements de Bouddha n'était pas mal non plus en terme d'incongru et d'improbable.

- Ecoute, pour le moment tu n'as aucune prise sur tout ça, te torturer l'esprit ne te servira de rien. Essaie déjà de prendre soin de toi et de ton bébé, et laisse le reste à Kôgaiji-kun et à ceux en qui tu as vraiment confiance. Si gojyo était là, il te gronderait en te disant que le stress, ça rend chauve...

[ On attend se soir, quand y'aura moins de monde hé hé ]

Notre jeune futur maman, imagina soudain son accouchement, sans médecin et sage-femme cela risquerait d’être assez dur à accomplir, en plus si c’était au château, Yaone serait trop stresser pour agir totalement et l’autre … serait bien trop occuper à demander au bébé de sortir en faisant parler sa peluche de Lapin en lui remuant ses pates comme s’il était vivant. Rien qu’en imaginant cette scène elle fut une tête totalement dépiter, ce type fourbe ne serait vraiment pas l’homme de la situation dans un tel moment, même s’il était surement beaucoup plus doué en médecine que Yaone, mais après niveau confiance … avant elle aurait donner sa vie pour lui, hélas, ou plutôt tant mieux, ce n’était désormais plus le cas.

Elle secouant la tête pour retirer l’image du lapinou en peluche qui se mettait à parler au bébé pour le faire sortir de son pauvre ventre. Et se reprit un autre fruit, histoire d’oublier, faute d’avoir un verre de whisky, en même temps, l’alcool est déconseiller pour une femme enceinte. Elle écouta ce que son ami lui disait, ceux en qui elle avait confiance hein ? Elle se voyait mal demander à Sanzô et sa bande de l’aide pour la protéger pour sauver la vie du fils de leur ennemie, même si elle n’avait confiance qu’en eux et Kôgaïji et cie. Puis elle éclata de rire à sa dernière phrase.

« Je le vois bien me dire ça, mais si je devenait chauve je me tuerais, je tien trop à mes cheveux même s’ils sont le signe de l’union interdite. Mais il y a que peut de personne en qui j’ai confiance, j’espère juste être assez forte pour pouvoir le protéger et l’élever convenablement en ces temps difficiles. »

[Parfait, princesse ^^ ]

- Je le vois bien me dire ça, mais si je devenait chauve je me tuerais...

Le visage de Hakkaï était devenu très grave en une fraction de seconde. Même en plaisantant, il détestait profondément entendre qui que ce soit parler de suicide, et une femme, une femme enceinte qui plus est, c'était mille fois pire. Le pli de sa bouche se crispa et son regard vert se voila d'un éclat triste et profond.
Il se détourna de manière à cacher la tristesse de ses yeux sous sa mèche rebelle en espérant qu'elle ne s'en aperçoive pas. Le temps qu'elle achève de parler, avouant qu'elle espérait être assez forte pour protéger et élever son enfant, et il avait repris contenance. D'ailleurs, la fin de la tirade de Mew lui convenait beaucoup mieux.

- Je suis certain que tu le seras, Mew-chan, lui dit-il sans la regarder, car il n'était pas très sûr de lui quant au visage qu'il arborait à l'instant. et que tu seras aussi une très bonne mère. Vraiment, Kôgaiji-kun a intérêt à toujours se montrer digne de toi !

[ Princess en Porte Jartelle <3 ]

Mew regarda un instant Hakkaï, il n’était plus le même durant une seconde, et elle réalisa sa connerie, oui elle avait entendu dire pour sa femme, puisque c’était le même démon qui avait voulu de Yaone, Nî avait apparemment dit la vérité, vu la réaction de son ami. Notre jeune fille fit la moue, triste, elle s’en voulait grandement d’avoir blesser involontairement Hakkaï par ses paroles, elle prit la main de son ami et le regarda comme un petit enfant qui demande pardon à ses parents.

« Gomen Hakkaï, je voulais pas. »

Elle lui sourit, puis répondit aux paroles d’Hakkaï, qui avait rassurer Mew, et totalement déstresser, ça lui faisait chaud au cœur qu’il dise qu’il était certain qu’elle serait forte mais également une bonne mère, elle voulait tellement l’être, espérons qu’elle y arrivera, puis la dernière phrase de celui-ci lâcha un petit pouffement de rire de la jeune fille.

« Merci beaucoup, j’espère que j’y arriverais, et j’espère que Kô chan aussi. »

Dit elle en souriant.

[Ah tu les as retrouvés ? ]

- Gomen Hakkaï, je voulais pas.

Mew fit la moue. Elle était visiblement triste.
Et Hakkaï réalisa qu'il avait raté son coup. Pourtant d'habitude il arrivait assez bien à masquer ses sentiments... Mais c'était plus facile auprès de ses compagnons de route qu'auprès d'une fille qui le choisissait par hasard comme confident.
Comme les excuses de Mew le gênaient un peu, que la main qu'elle serrait lui donnait des frissons tant il était peu habitué à un tel contact et qu'il détestait voir sur son visage une expression si visiblement désolée, il passa sa main libre derrière la tête et se gratta la nuque en souriant.

- Pas la peine de t'excuser, non... Ce n'est vraiment pas la peine.

Il dégagea doucement sa main, à peu près aussi mal à l'aise que si elle l'avait involontairement surpris dans une tenue peu décente. Il se revêtit donc de son sourire le plus gai, caressa Hakkuryu et proposa un fruit à la jeune femme, qui riait à présent à la remarque qu'il avait faite au sujet de Kôgaiji.

*Je préfère ça ! Elle a l'air d'aller mieux.*

[ Waip ! Dommage qui soit trop serrer y m'étouffe, mais j'ai découvert qu'avec les sous vêtements que j'ai acheter hier, avec le string y'avais un porte jartelle rouge et noir, élastique en plus !!! je l'ai mis en cour, haaa comme c'est jouissif un truk qui sert pas lol XD ]

Mew le regarda et sourit, elle le préférait souriant, et puis c’était plus agréable aussi, elle accepta le fruit qu’il lui proposa et le manga goulument, en le regardant rire. Pour une fois qu’elle passer un moment seul avec Hakkaï, c’était vraiment agréable de pouvoir se confier sans personne pour vous embêter ou faire du chahut tout partout autour, elle pouvait jouir d’un vrai moment de détente, ce qui est si rare en ses temps troublés.

« Et toi Hakkaï, qu’as-tu de beaux à raconter, car enfaite, depuis tout à l’heure je parle de la grossesse, et toi, gentiment tu dis rien ! Je vais me sentir gêner tu saura tout ce que je pense et pas l’inverse. »

Dit elle en riant, aucun d’eux n’avait quelque chose à cacher, et parler d’un passer douloureux était quelque chose de difficile et ça elle le savait très bien, car pour parler d’un passer qu’on ne connait pas, c’était pareille. Elle caressa Hakuryu et regarda Hakkaï avec un aire interrogateur, ça se trouve il avait peut être quelque chose qui le perturber et voulait en parler ? Ou ça se trouve il n’y avait rien du tout aussi.

[C'est quoi cette tentative pour me faire parler ??? Ah la la]

- Et toi Hakkaï, qu’as-tu de beau à raconter, car en fait, depuis tout à l’heure je parle de la grossesse, et toi, gentiment tu dis rien ! Je vais me sentir gênée tu sauras tout ce que je pense et pas l’inverse.

Le jeune homme fut à la fois surpris et amusé de la réflexion de Mew. Il n'était absolument pas porté sur la confidence, sauf avec Gojyo en de très rares occasions. Qui plus est, sur le moment, il n'avait à peu près rien d'intéressant à lui raconter.

- Je peux toujours te parler des colères de Sanzô, des déboires amoureux de Gojyo et de l'estomac sans fin de Gokû... Ces trois-là sont à peu près invariables et ne comptent d'ailleurs pas changer ! Mais pour une fois que je prends du temps libre, ça me fait du bien d'avoir de tes nouvelles.

Il la regarda et lui sourit. Elle avait pour ainsi dire gobé le fruit qu'il lui avait donné.

- Et puis, la naissance d'un enfant, c'est quelque chose de très important, non ? Beaucoup plus à mes yeux que la résurrection d'un cadavre qui ferait mieux de rester dans sa tombe.

Il prit deux autres fruits, lui en tendit un et mordit dans le second.

- J'étais juste venu ici jouir d'un moment de détente, ajouta-t-il après avoir avalé sa première bouchée. Et je suis content de pouvoir le partager avec toi.

[ moi ? Chui une fourbe hé hé ]

Mew restait très souriante, dommage qu’il n’avait rien à raconter sur sa propre personne, mais apparemment être pour une fois au calme loin des autres lui faisait du bien, et puis comme ça, tous les deux pouvaient parler de tout et rien. Mais elle voulait comme même en savoir plus sur son ami si énigmatique, après tout, tout ce qu’elle savait venait de Nî, c’était pas vraiment fiable, même si apparemment si.

« Et toi tu es sur que tu as rien à dire ? Pas trop énerver du comportement des autres par moment ? »

Elle lui sourit, elle voulait vraiment savoir, lorsqu’il se remit à parler d’elle, quel fourbe ! Il détourner la conversation, mais il fit une allusion intéressante sur Gyûmaô, et d’ailleurs il avait raison, il ferait mieux de rester là où il était, c’était méchant de dire ça de son beau-papa mais bon c’était vrai. Elle prit encore un fruit qu’il lui tendait et le manga, mais cette fois en le savourant à chaque bouchée.

« Oui tu as raison, mais Kôgaïji n’a pas le choix, il doit aider à la résurrection de Gyûmaô, c’est un peu une question de vie ou de mort, hélas. »

C’était vrai, si le prince ne ramener pas son père à la vie avec les sutras, sa mère était condamner à mort hélas. Puis Hakkaï expliqua qu’il était content de profiter d’un moment de détente avec elle, elle fit un grand sourire lançant son fruit en l’air pour montrer sa joie, avant de le rattraper.

« Yeah !!! Moi aussi ! Pour une fois qu’on peut se voit et surtout être tranquille ! »

Hakkaï sourit à Mew, croqua une nouvelle fois dans son fruit et gratifia Hakkuryu d'un morceau de celui-ci. Le dragonnet émit un "kyuuu" satisfait.

- C'est vrai que la tranquillité n'est pas tout à fait la caractéristique principale de ce voyage ! J'ai pourtant toujours aspiré à une vie paisible... Mais peut-être que je ne saurais pas vivre paisiblement désormais. ça m'attire et en même temps j'en Enfin ! Pour l'instant, nous sommes tranquilles, il ne se passe rien et c'en est plaisant tellement c'est rare.

Il se laissa aller en arrière et s'allongea complètement, puis ramena son bras sur son torse et attrapa son coude. Il ferma les yeux. Le vent jouait avec ses mèches rebelles. Il n'avait plus envie de penser à rien d'autre qu'au chant de l'eau, au ballet des branches du saule pleureur au-dessus d'eux et à tout ce que Mew voudrait bien lui confier. Lui, il ne savait pas parler de lui. C'était l'une des rares choses pour lesquelles il était vraiment nul. Pour le reste, il était à peu près bon à tout.

Il lâcha son coude pour détacher un morceau de fruit pour Hakkuryu. Le petit dragon était aux anges à chaque fois qu'il voyait Mew.

*C'est étrange qu'il l'aime tant. D'habitude, il est plutôt farouche, même avec les autres. Il n'y a guère que Gokû qu'il aime tant.*

Il ne songea même pas s'ajouter dans la liste des personnes qu'aimait Hakkuryu. Pourtant, il était probablement très en tête de celle-ci.