[Hé, en même temps c'est vrai !!!]

- Hakkaï, ce n’est pas … drôle comme … blague.
- C'est pour ça que ce n'est pas une blague, Mew-chan, répliqua le jeune homme du tac au tac.

Il craignait toutefois que Mew n'ait pas l'énergie suffisante pour supporter le troisième choc. Si elle s'évanouissait, il ne saurait vraiment plus quoi faire. Il posa donc une nouvelle fois ses mains sur le ventre de la jeune femme pour lui donner sa propre énergie, exactement comme lorsqu'il soignait quelqu'un. Sauf que lui aussi commençait à fatiguer, puisqu'il n'avait comme toujours pas vraiment pris garde à conserver quelque chose pour lui. Sans compter qu'il avait les mains et les avant-bras couverts de sang, ce qui rendait sa tâche de plus en plus difficile, et que ça n'allait pas s'arranger.

De fait, le troisième bébé, quoiqu'un peu moins pressé que ses frères de venir au monde, n'avait pas l'intention de rester derrière et se décidait à sortir lui aussi.

*Allez, viens, tes grands frères t'attendent, et ta maman aussi.*

Le troisième bébé se décida finalement à sortir à son tour, et Hakkaï put le tirer à l'air libre sans trop de mal. Il était un peu plus calme que les deux autres et ne hurla pas, mais émit à la place un espèce de gazouillis charmant et indiquant qu'il avait décidé que respirer n'était somme toute pas désagréable.

- Des triplés, et trois garçons... On peut dire que tu ne fais pas les choses à moitié, Mew-chan !

Il déposa le petit dernier avec ses frères, récupéra le lacet qu'il avait préparé, fit des garrots solides aux trois cordons et les trancha avec son couteau. Puis il tira doucement pour arracher le placenta, qu'il parvint à extraire sans trop de difficultés.

C'était fini, cette fois. Il passa distraitement sa main sur son visage en sueur et y laissa une longue trainée de sang.

*Mauvaise pioche...*

Autant qu'il put en juger, Mew allait bien, les trois petits aussi et Hakkuryu les regardait tous les quatre avec des yeux ronds. Il s'assit à côté d'eux, à une distance suffisante pour laisser la jeune femme se reposer tout en pouvant intervenir en cas de problème.

Tout à l'heure il faudrait nettoyer les trois nouveaux-nés et leur mère, mais il fallait attendre que celle-ci aille un peu mieux. Et lui-même avait besoin d'un peu de repos. Il respira profondément, se laissa aller en arrière pour s'allonger dans la mousse et éleva ses mains au-dessus de sa tête.

Il les détailla longuement, ses yeux verts passant en revue le moindre filet rouge qui les striaient.

*Si quelqu'un m'avait dit il y a trois ans que je serais un jour heureux d'avoir les mains rouges de sang, je ne l'aurai pas cru.*

Lorsqu’il confirma que ce n’était pas une blague elle poussa un bruit de désespoir, désemparer, comment allait elle faire maintenant ? Déjà qu’elle n’avait que deux bras et non trois pour tous les porter, elle devait en plus de se battre nourrir trois bouche affamer ? Jamais elle n’allait réussir à survivre avec les gens de Gyokumen à ses trousses ! Mais notre maman commencé vraiment à fatigué, dire que physiquement et mentalement elle n’était encore qu’une simple adolescente, être mère, elle connaissait pas, décidément, tout allait vraiment être bien difficile pour elle, déjà que là elle n’avait qu’une seule envie, dormir. La remarque d’ Hakkaï la fit rire, bien qu’épuiser et à demi morte elle continuer encore à comprendre, semi consciemment.

« Tu as vu ça ? Tu t’attendais à quoi avec moi ? Hé, hé. »

Dit elle en riant, pour essaye de se détendre, puis regarda Hakkaï le visage plein de sang, finalement un accouchement était plus sanglant qu’une grande bataille. La jeune maman regarda ses trois fils qui se portait à merveille, heureuse qu’ils aillent bien, elle les serra contre elle et les embrassa, bien qu’elle fut aussi recouverte de sang de la tête aux pieds presque. Comme quoi, être recouvert de sang n’est pas forcément synonyme de mauvaise chose, même si cela devait être le seul cas où ce n’était pas une mauvaise chose, mais là notre jeune maman, à bout de force ne put s’empécher de fermer les yeux et de s’endormir, trois fils au lieux d’un seul bébé, en plus du choque psychologique, il y avait celui physique, car elle n’avait pas prévu d’en sortir trois.

Hakkaï constata rapidement que Mew s'était endormie. C'était une bonne chose, la jeune fille était complètement épuisée. Un bébé, dans son état, était déjà une épreuve, mais trois ! Le trio de nouveaux-nés s'était endormi lui aussi, visiblement tout à fait content de leur sort. Toutefois, il craignait que l'un des quatre dormeurs ne prenne froid, car il y avait toujours un peu de vent et même s'il faisait bon, ils étaient tous couverts de sang. Heureusement qu'ils avaient son haut à lui en guise de couverture, c'était toujours ça.

Il se sentait complètement vidé, épuisé et singulièrement sale. Non qu'il n'ait l'habitude d'être couvert de sang (vu le nombre de combats que l'on livre lorsque l'on appartient à la bande de Sanzô, on en prend assez vite l'habitude.) mais qu'il n'avait jamais réussi à aimer cette sensation qui galvanisait la plupart des gens.

Il se redressa et réfléchit un moment à la suite des évènements. Dans son état, Mew était incapable de se déplacer seul, lui-même était épuisé, les bébés étaient des bébés et il restait Hakkuryu, mais une jeep n'était pas franchement un moyen de transport idéal dans les circonstances présentes. Donc il ne restait pas trente six solutions, et le dragonnet allait pouvoir prouver une fois de plus qu'il était décidément très utile.

- Hakkuryu, peux-tu aller chercher de l'aide ? En fait, si tu trouvais Kôgaiji-kun ce serait parfait, mais je ne sais pas du tout où il se trouve... Sinon Sanzô, ça ira aussi.

*Et on avisera après.*

Comme le petit dragon s'envolait dans un "kyuuuuu" volontaire, le jeune homme se leva et alla se laver dans le lac.

Notre jeune maman venant d’éprouver la plus difficile des épreuves profiter de son repos bien mérité, c’est-à-dire son sommeil, tout comme les trois petits princes. Elle en profita un long moment, essayant de se rappeler dans son rêve des visages qu’elle avait déjà vu, mais dont elle avait oublié le nom et le lieux où elle les avait connus, et le pire c’est que par moment elle voyait Nî dans une tenu de Sanzô, comme si c’était possible, enfin c’Est-ce qu’elle pensait.

Elle rêvait encore et encore à tous ses visages, cherchant à qui ils pouvaient bien appartenir, lorsqu’elle en vie deux qui la firent sursauter dans son sommeil, un Genjô avec les cheveux long, et un Yokaï blanc aux yeux rouge et noir, elle respira vite sous le choque tout en tenant ses bébés qu’elle n’avait pas lâcher durant son sommeil. Elle regarda autour d’elle cherchant Hakkaï et Hakuryu, elle en trouvant un se lavant dans la cascade mais aucune trace du mignon petit dragon blanc.

« Ha … désolé Hakkaï j’ai dormis longtemps ? Il est aller où Hakuryu je ne le vois plus ? »

Mew détourna le regard, elle n’avait pas vraiment fait un cauchemar, enfin normalement, c’était censé être les visages qu’elle connaissait, sauf qu’en 500 ans y’en avait plein, trop même, et ne savait plus si c’était vrai ou faux. Mais il avait raison sur un point, rester ici était dangereux, ils pouvaient après tout être attaquer, et avec trois bébés c’est pas faciles, et il venait de lui proposer une idée fort agréable, se lavé, car oui, elle était comme même pleine de sang, ça lui ferait du bien d’être au propre.

« Non, ce n’était pas un cauchemar, enfin je crois, plusieurs nuit je rêve des visages que j’ai oublier, mais y’en a qui me troublent … J’espère qu’Hakuryu fera vite, avant qu’une bande de Yokaï vienne nous attaquer. Mais en attendant je ne suis pas contre une bain, tu veux bien d’occuper des petits le temps que je me lave ? »

Chose dite elle attendit la réponse d’Hakkaï en posant les trois petits princes dans son haut pour qu’ils n’aient pas froid, il fallait qu’elle pense à leur trouver une couverture et surtout des vêtements, puis elle retira le seul vêtement qu’elle avait, son haut en soie, et alla prendre un bain dans la cascade, essayant de se réveiller.

- Non, ce n’était pas un cauchemar, enfin je crois, plusieurs nuits je rêve des visages que j’ai oublié, mais y’en a qui me troublent … J’espère qu’Hakkuryu fera vite, avant qu’une bande de Yokaïs vienne nous attaquer. Mais en attendant je ne suis pas contre un bain, tu veux bien d’occuper des petits le temps que je me lave ?
- Bien sûr. Vas-y tranquillement.

Ce disant il rabattit sur les trois bébés endormis les longues manches de son haut, pour leur servir de couverture en l'absence de la chaleur maternelle, et se détourna pour ne pas gêner Mew. C'était un peu ironique vu la situation, mais bon.

Il en profita aussi pour récupérer sa tunique, verte encore le matin et actuellement complètement rouge de sang. En fait, le seul de ses vêtements qui avait réchappé au massacre, c'était son étole blanche qui avait sagement servi d'oreiller à Mew tout ce temps. Le reste était complètement couvert de sang. Il prit toutefois le temps de nouer à nouveau la rescapée autour de son torse, plus parce qu'il était très pudique que parce qu'il avait froid. Il n'aimait pas vraiment que tout le monde puisse admirer la magnifique cicatrice qu'il avait au ventre. Elle lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Enfin, on ne pouvait pas dire que l'étole masquait bien ladite cicatrice, mais c'était mieux que rien.

*Lorsque Mew aura fini, il faudra laver les petits.*

Notre jeune maman lava tout le sang qu’elle avait sur elle, et même sa cicatrise sur le ventre, décidément elle en avait plein, surtout sur les jambes, même son haut en était recouvert, là où les bébés avaient dormis, on aurait dit qu’elle avait fait une lutte acharner, ce qui était en quelque sorte le cas, mais pas avec des Yokaïs pour une fois.

Une fois le bain fini, elle sortit de l’eau, bien qu’elle n’avait rien à se mettre, et que être pudique n’était pas la première de sa préoccupation en se moment même, elle alla voir ses petits, recouvert eux aussi de sang, un bain leur ferais un bien fou, mais les laver seule allait être difficile, elle regarda Hakkaï en même temps qu’elle en prenait déjà un dans ses bras.

« Dis, Hakkaï, désolé de te demander ça mais … tu veux bien m’aider à les laver ? »

Dit elle en faisant un sourire gêner de lui demander ce genre de service.

- Bien sûr, répondit Hakkaï avec un grand sourire, je ne vais pas t'abandonner maintenant ! Et mets-toi quelque chose sur le dos, tu vas prendre froid !

Comme il n'avait rien d'autre à lui donner, il défit son étole et la lui posa comme un châle sur les épaules. ça préserverait autant la santé que la pudeur de la jeune femme. A moins que ce ne soit la santé de la jeune femme et la pudeur du jeune homme. Puis, il prit dans ses bras les deux autres bébés, qui ouvrirent vaguement les yeux, et alla au lac.

- Désolé, les enfants, ça va être un peu froid !

Heureusement le lac était peu profond et à peu près tiède : ils commencèrent donc à laver les triplés pour les rendre un peu plus présentables.

- Au fait, Kôgaiji est dans le coin ? J'ai dit à Hakkuryu de le chercher, et de le ramener lui, ou à défaut Sanzô... De toutes façons je n'avais pas trente-six solutions.

Les trois bébés enfin réveiller de leur tendre rêve, enfin ça normalement, mais espérons pour eux, allaient prendre maintenant leur premier bain, pas dit qu’ils aimaient, mais ils n’avaient pas le choix. Elle serra l’étole puis une fois les pieds dans l’eau, elle la retira pour ne pas qu’elle soit mouiller, serrant toujours son premier fils dans ses bras qui regarder l’eau, se demande ce que cela pouvait être.

« C’est vôtre premier bain, soyez sage ! »

Elle lava donc son fils tandis qu’Hakkaï lava les deux autres, car tout recouvert de sang, on peut pas dire qu’ils étaient hyper mignons, alors que là, leur beauté était enfin révéler, tous les cheveux rouges comme leur deux parents, quoique un avait des cheveux plutôt gris bleu, gêne du père de Nana ? Bah peut être qu’ils deviendrons rouge après en grandissant. Puis elle écouta se que son ami disait, il avait poser une question qui fit tilter Mew, elle non plus elle ne savait pas où il était, puis elle rougit, et encore plus lorsqu’il parla de Sanzo, décidément.

« Tu me pose une excellente question, je n’ai aucune nouvelle de lui pour le moment surement des problèmes avec sa belle-mère qui le menace encore s’il ne ramène pas de sutra, mais attend … Sanzô ??? Avec mes trois fils ? »

Elle fit une tête estomaqué.

Mew baissa la tête et serra son premier fils, empêcher la résurrection de Gyûmaô, ça revenait à condamner à mort la mère de Kôgaïji … mais lorsqu’il avoua que Sanzo l’aimait bien, elle ne put s’empêcher de rougir, si jamais elle s’y attendait, ça lui faisait tellement plaisir, pourquoi elle ne le savait pas, mais sa la remplissait de joie. Puis elle imagina mettre un des enfants de Kôgaïji dans les bras du Bonze, juste histoire de rigoler, rien que pour sa finalement elle aimerait bien qu’il arrive. Puis elle porta les trois bébés dans ses bras et les embrassas, réfléchissant aux prénoms qu’ils allaient bien pouvoir porter.

« Sauf que si vous empêchez la résurrection, sa condamne une personne qui n’a rien demander à personne, et c’est pour ça que Kôgaïji se bat pour les sutras, ni lui, ni moi voulons revoir son père revenir à la vie honnêtement, en plus s’il revenait à la vie et qu’il voyait ses petits fils, il voudrait en faire des monstres comme lui … »

- Sauf que si vous empêchez la résurrection, ça condamne une personne qui n’a rien demandé à personne, et c’est pour ça que Kôgaïji se bat pour les sutras, ni lui, ni moi voulons revoir son père revenir à la vie honnêtement, en plus s’il revenait à la vie et qu’il voyait ses petits fils, il voudrait en faire des monstres comme lui…

Hakkaï ne répondit pas tout de suite. Il avait fini d'étendre ses vêtements et dès que ceux-ci seraient secs, les enfants seraient un peu plus au chaud. Quant à la déclaration de Mew... Elle lui rappelait encore de douloureux souvenirs. L'avantage d'un œil artificiel, c'est qu'il ne pique pas lorsque l'on a envie de pleurer. Et ça aide à se retenir.

*Il y a tellement de gens qui se trouvent condamnés sans rien avoir demandé à personne...*

- Tu sais, reprit-il à voix haute en revenant auprès d'elle, je ne sais rien des raisons qui poussent Kôgaiji-kun à se battre mais... a-t-il la moindre garantie que ressusciter Gyumao sauvera cette personne ?

Il regarda Mew en face avec un visage très sérieux, sans son habituel sourire.

- Autrefois moi aussi j'ai cru que si je faisais quelque chose d'horrible, je pourrais sauver quelqu'un que j'aimais. Tout ce que j'ai réussi à faire, c'est à lui apporter l'arme avec laquelle elle s'est tuée. Alors même que je croyais la retrouver enfin, je l'ai perdue pour toujours. Et tout ce que j'avais pu faire était vain.

Il soupira et détourna la tête, reportant son attention sur les bébés.

- Enfin, j'imagine que Kôgaiji-kun sait ce qu'il fait. Ni Sanzô ni lui n'ont le loisir de faire demi-tour dans le chemin qu'ils ont emprunté. Et pour ce qui est de ceux qui les suivent, nous préférerions tous mourir que de seulement penser à les trahir. Alors, pour emprunter les mots de Gojyo... Ce ne sont pas des ennemis cools à gérer.

Il se leva pour aller voir si certains vêtements n'étaient pas déjà secs. De fait, son haut noir l'était, ainsi que le short de Mew. Il les descendit donc et les donna à la jeune fille, qui choisirait mieux que lui l'usage à en faire. Il avait recouvré son sourire doux.

Mew écouta ce qu’Hakkaï disait, il avait vu juste en parlant de la garantit sur le faite que la mère de Kôgaïji serai sauvait, honnêtement elle en doutait elle-même, après tout, la seule façons de la sauvait était l’utilisation des trois sutras, elle soupira et regard ses enfants de manières tristes. Ni elle, ni Kôgaïji, n’avait de parent, enfin n’en avait plus, et jamais elle ne pourrait en parler à ses enfants de leurs grand parents.
« Honnêtement je doute que Gyokumen libèrera sa Rasensuyo, car je pense qu‘elle est déjà morte et seul les sutras peuvent la sauver, mais Kôgaïji ne vit que dans cette espoir depuis qu’il a été enfermer lorsqu’il était enfant. Même s’il fait tout pour ne pas ressembler à son père, d’ailleurs il n’a encore jamais vraiment tuer, car il sait qu’elle aurait honte de lui, mais il a aussi besoin de ça pour Sauver Ririn »

Puis sentant qu’il la regardait, elle se retourna et le regarda de même, l’eau cachait de bas de son corps et ses bébés cachaient sa poitrine, elle écoutait ce qu’il avait encore à dire, pour une fois qu’elle en apprenait encore sur lui, c’était absolument triste, l’entendre de la bouche de Nî et de la bouche de d’Hakkaï était totalement différent, c’était beaucoup plus déchirant.

« Je suis désolé … »

Puis elle continua de l’écoutait, après tout la discussion revenait sur son fiancé et son premier amour, encore aurait il fallut qu’elle s’en souvienne, mais elle n’avait jamais jurer suivre la voix de l’un ou de l’autre, car elle ne pouvait trahir son fiancé, mais dans une logique absolue, elle ne pouvait trahir son ami d’enfance, et surtout l’élève de Komyô, qui avait était l’homme qui l’avait presque sauver, même si elle ne s’en souvenait pas, au fond d’elle-même, elle savait qu’elle ne devait pas trahir le blond de sa vie.

«  Et moi dans tous ça je suis au milieu … »

Elle fit un petit sourire ironique et soupira avant d’embrasser ses bébés, puis elle déposa ses bébés sur le sol, avant de récupéré les vêtements qu’il lui tendait, elle sortit pour mieux enfiler le short, mais en attendant, mettant le haut noir pour envelopper les trois petits Yokaïs.

Hakkaï eut la présence d'esprit de se retourner lorsqu'il comprit que Mew allait sortir de l'eau. Il en profita pour aller voir si le yukata était sec, et comme c'était le cas il le lui apporta, non sans éviter soigneusement de la regarder. Pas question qu'il la gêne davantage.

- Et bien, en effet, tu n'as pas choisi la place la plus facile ! lui dit-il en lui tendant son vêtement. Quant à ce qui a pu se passer autrefois, inutile d'être désolée : ce ne sont plus que des souvenirs. Je voulais juste que tu sois consciente que Kôgaiji-kun ne s'accroche peut-être qu'à un espoir vain et qui ne pourra que le blesser encore.

Il baissa la tête, soupira, retrouva son sourire.

- Tu te sens un peu mieux ? Tu devrais éviter de t'agiter et te reposer en attendant que Hakkuryu revienne, tu ne crois pas ?

Mew sourit à la remarque d’Hakkaï, ça c’était sur qu’elle avait mal choisir sa place, très mal d’ailleurs ! La fille d’une union normalement interdite avec le prince des Yokaï, et elle est ami avec l’ennemie de son fiancé. Elle prit le vêtement qu’Hakkaï lui tendait en souriant de le voir se retourner, c’était très gentlemen de sa part, remarque c’était tout lui.

« Oui, mais comment lui dire que l’espoir qui l’a fait vivre durant 500 ans en prison est vain ? C’est comme si Gokû attendait encore Genjô à la montagne sacré … et puis on est pas totalement sur qu’il n’y a aucun moyen de ramener sa mère. »

Puis elle tira les ses bras pour se détendre, puis méta son yukata autour des bébés pour qu’il ait encore plus chaud, après tout elle et sa pudeur pouvait encore attendre.

« Oui sa va un peu mieux, mais encore fatiguée, mais j’ai trop la bougeotte pour réussir à me reposer. »

Dit elle en s’asseyant et prenant ses petits Yokaïs dans ses bras et les posant sur ses genoux.

- Oui ça va un peu mieux, mais encore fatiguée, mais j’ai trop la bougeotte pour réussir à me reposer.

Hakkaï fut soulagé de la voir s'asseoir. Elle était encore pâle et si visiblement fatiguée qu'il craignait vraiment pour sa santé. Par contre, elle avait négligé de se rhabiller, et ça, ça le gênait un peu. Heureusement qu'elle avait encore son écharpe sur les épaules pour cacher l'essentiel, sinon il aurait été vraiment gêné. Et sa tunique, plus épaisse que le reste, n'était pas encore sèche. Sinon, il la lui aurait probablement collée de force sur le dos.

Il s'assit à côté d'elle, pas trop près pour ne pas la gêner, et entreprit de se reposer un peu lui aussi en attendant que sa veste soit sèche et qu'il puisse effectivement en couvrir les épaules de Mew. Après tout, se reposer, c'était ce qu'il était sensé faire aujourd'hui, et on pouvait dire qu'il avait raté son coup. Enfin, si c'était pour un tel évènement, peu importait.

*Et puis, ils sont vraiment mignons.*

- Et alors, toi qui avais peur tout à l'heure de ne pas trouver un nom, tu en as trois à choisir maintenant ! Tu es inspirée ?

Elle sera ses Yokaïs contre elle et les regarda, puis regarda Hakkaï qui c’était installer à ses cotés, pour une journée de repos tranquille est bien mérité, ce fut la journée la plus éprouvante de la vie de Mew, enfin de ce qu’elle s’en souvenait car la mort des dieux étaient surement bien pire. Elle caressa la tête de ses petits, trois futurs petit princes Yokaïs, décidément, les dieux et les humains n’était pas gâté, après un prince qui avait été jeter en prison durant 500 ans, ils allaient tous se retrouver avec trois terreur, pour peu que l’un d’eux ait le caractère de Genjô. Puis les paroles d’Hakkaï la sortir de ses rêveries, un point important avait été toucher, le nom des enfants !!!

« Oui, déjà que je ne trouver pas de nom pour un, alors là trois … en plus Kôgaïji n’est même pas là pour m’aider, quel mauvais père ! Enfin y doit être occuper aux châteaux, j’espère juste que Gyokumen ne lui fera rien … Sinon tu as des idées de nom toi ? »

- Oui, déjà que je ne trouver pas de nom pour un, alors là trois … en plus Kôgaïji n’est même pas là pour m’aider, quel mauvais père ! Enfin y doit être occupé au château, j’espère juste que Gyokumen ne lui fera rien … Sinon tu as des idées de nom toi ?

Hakkaï fut complètement pris au dépourvu. Des idées de noms, lui ? Ce n'était pas son rôle, déjà que sage-femme il n'y avait jamais pensé, alors... Et bien, non, il n'avait absolument aucune idée de nom.

Il leva le bras et se gratta la nuque, son attitude habituelle en cas de situation gênante ou de grande perplexité. Il aurait beaucoup aimé que Hakkuryu soit là pour qu'il puisse le prendre dans ses bras et paraître soudain très absorbé par le dragonnet. Mais Hakkuryu n'était pas là, et il était obligé de répondre à Mew.

- Je crois que j'en ai assez fait comme ça... Déjà que je ne pense pas que Kôgaiji-kun soit ravi de ce qui s'est passé... Et puis, ce n'est pas mon rôle, vraiment.

Il se leva, alla vérifier que sa tunique était sèche et, constatant avec soulagement que c'était le cas, la prit et en couvrit Mew.

- Et je t'en prie, garde ça sur toi. Si tu prends froid, je ne me le pardonnerai pas.

Il se rassit et hésita encore une seconde avant d'ajouter :

- Ce sont des princes, non ? Alors tâche de trouver des noms princiers...

Elle regarda son ami, qui n’avait pas l’air très alaise avec la question qu’elle venait de lui poser, c’était peut être trop pour lui. Mais il marquait un point en disait que Kôgaïji ne serait pas forcément de la tournure des évènements, et après il lui posa la tunique sur elle, elle sa rabattît sur elle pour se caché et donna l’étole qu’elle avait poser tant tôt sur le sol pour pas la tremper, car lui non plus fallait pas qu’il ait froid. Mais la question de trouver des noms, et de plus princiers était très difficiles et fit la moue tout en regarda sa progéniture.

« Sur Kô chan sera pas ravit, mais bon, on n’avait pas le fois vraiment, ça lui passera, mais quand on nom je suis perdu, déjà que pour moi on en a pas trouver, alors moi trouver des nom princiers …. Pourquoi je suis fiancée à un prince moi ? J’aurais pas du u_u  »

Dit elle en soupirant et souriant, elle l'aimait son baka de prince.

[Bon, il faudrait que les deux autres, ou au moins un, nous rejoignent là... Je vais mettre un peu d'action, ça pimentera le truc et ce sera tout à fait crédible après le bordel qu'on a foutu dans cette forêt.]


- Sûr Kô chan sera pas ravi, mais bon, on n’avait pas le choix vraiment, ça lui passera, mais quant au nom je suis perdue, déjà que pour moi on en a pas trouvé, alors moi trouver des nom princiers …. Pourquoi je suis fiancée à un prince moi ? J’aurais pas dû !

Hakkaï rit doucement en nouant son étole sur sa hanche. On pouvait voir les choses ainsi...

*Je me demande ce que fait Hakkuryu... Il est pourtant rapide.*

En fait, il commençait à être inquiet pour son adorable dragonnet. Et puis...

*J'espère que je me trompe. Mais comme d'habitude, ça m'étonnerait.*

Depuis quelques instants, le vent lui portait une odeur de Yôkai. Pour autant qu'il pût en juger, ceux-ci ou celui-ci n'était pas tout proche mais il ne se faisait pas vraiment d'illusions. Mew et lui avaient eu beaucoup mieux à faire que de cacher leur présence et vu ce qui s'était passé, ils n'avaient pas vraiment étés discrets.

Il se leva sans pour autant s'éloigner de la jeune femme. Il se sentait très nerveux.

*Quand je pense que ce devait être une agréable journée de repos...*

[ Y'a plus de chance avec Sanzô pour le moment, vu que Koko à pas l'aire de venir =( ]

Les oreilles de Mew se dressèrent en alerte, quelque chose clochait, non pas le fait que le petit dragon blanc n’était pas revenu, enfin si, ça c’était un grave problème, mais un autre se présentait, une odeur de Yokaïs se faisait sentir, c’était mais alors pas du tout le moment. Visiblement, Hakkaï aussi l’avait sentit, car il c’était déjà lever, elle serra fort ses bébés dans ses bras pour les rassurer, décidément, la journée qui avait si bien commençait voyait de plus en plus de rebondissements.

Mais les peurs furent prouver au moment où une bande de Yokaïs débarqua, visiblement bien armer et assez nombreux, entre dix et quinze, elle n’avait pas vraiment envie de compter, elle fit apparaitre un boomerang et en décapita déjà deux. Et bien, les trois petits bébé commençaient bien leur premier jour dans le monde, une baston.

« Hé bien, nous avons de la chance ! En plus de trouver un membres de la bande à Sanzo …
- On trouve la futur batarde princesse qui doit mourir sur ordre de Gyokumen !
- Hé regarder les mecs, elle à déjà eu des enfants.
- Les enfants de Kôgaïji ?
- Dame Gyokumen nous donneras cher si on les éliminent tous !
- Hé, hé ! »

Quel chance, en plus d’elle et d’Hakkaï, ils en voulaient au petits ! Bon elle avait une arme de jet, elle pouvait donc rester près des petits tous en attaquant à distance, espérant aussi qu’Hakkaï avait assez de force pour l’aider à défendre les petits, même s’il allait d’abord protégé sa propre vie, elle continua donc d’envoyer son boomerang dans la tête des ennemies.

Mew continua d’attaquer, espérant qu’il y’en avait pas d’autre après eux, sa serait con qu’il y en ai encore, exceptionnellement elle retira la veste qu’Hakkaï lui avait passer et la jeta sur ses bébés les recouvrant totalement, après tout, une bataille sanglante n’était pas la chose à voir pour un premier jours de vie. Voyant que son ami passait au corps à corps avec de nombreux d’adversaire, elle s’occuperait de décapiter tout ceux qui s’approchait trop de lui pour l’empécher de se battre pleinement, sans oublier, les fourbes qui arrivaient par derrière pour tuer les trois petits.

« Ho, j’ai connus mieux et toi ? »

Heureusement qu’ils étaient tous deux plus fort que la bande de Yokaïs, mais le nombre était épuisant, mais elle continua, jusqu’à ce quelle pense que le nombre soit suffisant pour que son ami puisse finir seul, c’est-à-dire pas beaucoup, et se mit en boule au dessus de ses bébés les serrant forts et regardant comme même la scène du coin de l’œil, au cas où il y ait un problème.