Event #1 - sûtra

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Event #1 - sûtra

Votre voyage vous mène jusqu'au désert de l'Est ? Alors vous passerez surement par ici, mais ici c'est le territoire d'une terrible yokaï, vous n'en avez pas entendu parler ? Si vous vous êtes arrêter au village du coin pour survivre une nuit alors ils ont dû vous raconter l'histoire de cette yokaï qui avait dévorer un bonze Sanzô pour l'immortalité, et qui continuait de manger des passants. Malheureusement, si vous voulez passer le désert vous n'avez pas le choix de passer par ici ...

►Règles :1 semaines max entre vos postes.

C O D A G E P A R @G A K I. S U R [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

« Un sûtra ?! »

Je sautais dans tous le sens à cette information, sans écouter le reste du danger concernant la femme yokaïs qui vivaient ici et qui dévoraient les passants quand elle avait faim. Tout ce que je voyais moi, c'était qu'il y avait un sûtra, que mon frère avait besoin d'un sûtra, et que je pourrai en piquer un sous le nez de Sanzô et sa bande. Rien que l'idée me remplissait de joie, c'était comme un grand jeu, à qui attraperait le sûtra avant et le ramènerait dans son camps. Une chance pour nous, car contrairement à Sanzô, nous, on avait une base, le château Hôtô, alors qu'eux, ils étaient toujours dans leur voiture, donc même s'ils le récupéraient, ce qui avait peut de chance d'arriver car j'étais là, on pourrait toujours leur reprendre après.

« Bon il est où ?! »

J'étais sortit en trombe dans le désert et je regardais le sable à perte de vue. Bon c'était pas gagner tout ça, mais ça aussi c'était un jeu, un grand cache-cache des plus compliqué, car le sable changeait tout le temps de forme avec le vent. Comment faire ? J'avais commencer à creuser mais c'était peine perdu ça servait à rien. Bon c'était nul tout se sable enfaite, il faudrait le retirer, mais comment retirer autant de sable en même temps ? Impossible. Peut-être que mon frère pourrait avec une invocation, il pouvait invoquer plein de truc, parfois ils avaient des têtes bizarres, mais c'était amusant.

Soudain j'entendis des voix qui arrivaient, mais le vent et le sable m'empêchait de bien voir, même si je mettais mon bras pour me protéger les yeux. Quelqu'un voulait me piquer mon sûtra ?! Pas question j'étais arrivée la première, enfin non, puisque c'était Huang qui m'avait dit qu'il était ici et que ma mère l'avait envoyer le récupérer. Mais bon, c'était moi la première à être arrivé sur l'endroit, ou pas, où le sûtra devais se trouver, maintenant restait plus qu'à le chercher … Et si j'appelais la yokaï des sables ?

Cela faisait plusieurs jours que Shumeï, en compagnie d'Akiko, voyageait. Les deux yôkaï s'étaient arrêtées dans plusieurs villages, usant toujours du même stratagème pour camoufler les oreilles de la bleuette, stratagème qui fonctionnait toujours autant. Dans un des villages, même, elles avaient trouvé de quoi réparer l'arme de l'archère, qui en montra de la satisfaction.
La rousse n'avait pas encore trouvé de quoi rembourser sa compagne de voyage. Mais ces jours passés ensemble avait modifié le regard qu'elle portait sur Akiko. Elle ne la voyait plus autant de haut, et, surtout de puis que l'arc était réparé, ne la considérait plus comme une gamine. Shumeï espérait même que ces pérégrinations, à deux yôkaï aux morales plus ou moins opposées, seraient enrichissantes.
Mais il ne s'agit pas longtemps d'un voyage féminin à deux. Trois jours après le départ de l'hôtel, les deux jeunes filles furent rejointes par un troisième yôkaï, l'ancien ami d'enfance de Shumeï qui répondait au nom de Cheng. La vagabonde trouva cette arrivée étrange, ayant toujours considéré son ami comme sédentaire. Aux questions de Shumeï, le borgne ne répondit pas clairement. Il laissa simplement sous-entendre que son statut de chef, là-bas, avec les autres yôkaï partis de leur village d'enfance l'avait lassé. Et qu'il préférait rester en compagnie de Shumeï...
Cheng se montra tout de suite chaleureux envers Akiko, que le foulard jeté sur sa chevelure bleue ne trompa pas. Si la schtroumpfette avait été humaine, il n'aurait plus été capable de résister à la folie. Il ne savait pas exactement ce qu'Akiko pensait de lui, de son physique particulier, mais cela ne l'embêtait pas, il s'attendait à une belle amitié. De plus, Chang avait amené une bourse assez bien garnie, pour leurs frais, et remboursa le repas que Shumeï devait à son amie.

Enfin, les trois, qui marchaient depuis un bon bout de temps, arrivèrent dans un désert gigantesque, où une chaleur presque insoutenable se faisait ressentir. L'or du sable s'étendait à perte de vue... Le borgne raconta aux deux jeunes filles la légende d'une yôkaï qui aurait dévoré un moine Sanzô, et gardé le sûtra. Aussitôt, Shumeï se dit que, si elle retrouvait ce sûtra, si elle parvenait à mettre la main dessus, sûrement, cela l'éclairerait et pourrait enfin apporter une réponse à toutes les questions qu'elle se posait. Cheng voulait apporter son soutien à son amie, dans cette entreprise. Il ne restait plus qu'à connaître l'avis d'Akiko:

Veux-tu tenter l'aventure avec nous, ou continuer ton chemin?

Voilà un moment que je continuais ma route, seule à travers le pays pour rejoindre le Tenjiku, ça faisait deux ans maintenant que mon voyage avait commencé. La route était longue et souvent je devais m'arrêter longtemps dans les villages pour y chercher un travail pour pouvoir continuer à avancer jusqu'à mon but. Ma route avait croisé celles de nombreuses personnes, bonne ou mauvaises, souvent je ne cherchais pas à en savoir d'avantage, on se croisait c'était tout, même si on devait faire un bout de chemin ensemble pour s'en sortir.

Souvent mes nuits n'étaient pas dans une chambre mais dehors, dans les forêts, quand le village connaissait les métisses, j'étais souvent rejeté par tous les habitants, mon sang de yokaï faisait peur, après tout je n'avais aucune garantit qu'un jour je ne sombre pas à mon tour dans la folie. Ma route me fit prendre le désert de l'Est, ça traverser allait être dure, surtout à pied et je n'avais pas beaucoup d'argent. Après une journée presque entière de marche et de fatigue, un petit garçon m'aida à étancher ma soif avant que je ne meurs, écrouler sur le sol brûlant.

Avec grande difficulté, malgré son aide, je réussi à le suivre jusqu'à son village, là je pu recevoir de l'aide, mais ce que je voulais surtout c'était un travail. Sans argent je ne pourrai pas me loger, ni même me nourrir. Ce village était étrange, une véritable forteresse et tout le monde s'entrainait à se battre en suivant des règles très strictes. Ça faisait presque peur, mais je ne comptais pas y rester très longtemps. Cela faisait tout de même une semaine maintenant que j'y travaillais comme serveuse dans un restaurant ou la moitié de ma paie servait à payer ma chambre à l'étage.

Un soir j'entendis parler de la yokaï du désert, on m'en avait déjà parler à mon arrivé, me disant que c'était extrêmement dangereux de traverser le désert à cause d'elle, elle avait déjà tuer un bonze Sanzô pour dévorer sa chaire. Elle avait garder son sûtra, voilà qui était intéressant, si je le trouvais, je pourrai négocier avec Dame Gyokumen pour m'installer au château, ou avoir un endroit à vivre dans son royaume.

Partir seule risque d'être dangereux … Tant pis.

Je venais d'arriver dans un petit village en plein désert, il faisait chaud, vraiment trop à mon goût. Tout le monde me regardait de travers, sûrement par ce que je n'étais pas du village. Je remontais ma capuche sur mon visage pour qu'ils ne voient pas mes oreilles. Il ne manquerait plus qu'ils apprennent que j'était un Yokaï. Sinon, je serais sois obligée de tous les tuer, soit obligée de fuir, ou encore de me laisser tuer. Seul une option me plaisait, j'aimerais bien les tuer, néanmoins, j'étais ici pour récolter des informations sur un objet bien précis, qui me permettrait de gagner beaucoup d'argent si je le revendais. J'ouvrais l'oeil, je regardais tout autour de moi, écoutais la moindre conversations, mais rien. Personne ne parlait du fameux Sûtra. Je perdais un peu espoir et décidais d'aller à la pseudo auberge pour y manger un petit bout.

Et c'est là, pendant que je mangeais mon pain, qu'une personne chuchota quelques informations assez intéressante. Je souriais en coin, avalais d'un coup ma bouchée et m'éclaircis la gorge. A se moment précis, je me mis à chanter, doucement, pour que seulement cet homme m'entende. Intriguer, mais surtout sous mon contrôle, il laissait son ami seul et vînt s'asseoir avec moi. Je lui ordonnais de me dire tout se qu'il savait sur l'endroit où trouver le Sûtra. Se qu'il fit assez rapidement.

-Voilà qui est intéressant, merci inconnu. Grâce à toi, je vais sûrement devenir riche.

Je le laissait seul, sortant assez rapidement de l'auberge. Je devais me dépêcher, je n'étais pas la seule sur le coup. Je savais que l'épouse de Gyumao les cherchait aussi pour le ramener à la vie. Elle me récompenserait sûrement gracieusement. Ma technique serait de rester assez discrète, de les laisser s’entre-tuer pour voler l’artefact au vainqueur affaibli ensuite.

Date d'inscription : 06/04/2015 Nombre de messages : 9

Le désert, un endroit que Mou n'appréciait pas vraiment, mais il devait y passer pour se rendre dans une autre ville où il pourrait s'amuser. Il ne s'attendait pas à ce qu'il allât voir. Mou avait tellement faim qu'il pourrait se jeter sur le premier humain qu'il verrait pour le déguster. Néanmoins, il n'y avait personne. Mou avait soif et plus il ressentait sa soif, plus il avait envie de manger un humain, mais il se retenait. Mou se souvenait parfaitement de ce qu'il avait subi la dernière fois que sa folie avait pris le dessus sur sa raison d'être et il n'était pas question pour lui que cela se renouvelle...

Finalement, il arrivait dans un village durant la nuit et il cherchait un endroit où dormir. De l'argent ? Il en avait encore un peu de ses dernières victimes. Bon, il n'en avait presque plus, mais cela lui importait peu. La nourriture, ce n'est pas cela qui manquait. Il chercha une auberge et y entra en payant une chambre. Mou ne se faisait pas conduire à celle-ci sinon il aurait très pu manger la personne qui l'aurait guidé. Il n'avait pas beaucoup sommeil. Il avait suffisamment dormi pendant plusieurs années. Mou passait donc la plupart de la nuit à calmer ses pulsions pour ne manger personne.

Il y arrivait, mais il avait dû sortir pour s'aérer l'esprit et ne pas rester confiner. Il écoutait tout ce qu'il se disait et il entendait parler du Sutra. Mou ne s'intéressait pas au Sutra, mais le fait de partir à l'aventure lui parlait plus. Il pourrait s'en doute s'amuser et comprendre un peu plus comment utiliser son don sur la glace. L'endroit n'était pas propice pour que la glace tienne longtemps et ce serait surement un défi pour lui de l'utiliser et savoir comment faire pour s'en servir à bon escient. Néanmoins, il voulait en savoir plus sur l'endroit où pourrait se trouver le sutra et il prit la gorge de quelqu'un qui était avec celui ayant parlé du Sutra. Il l'emmena dans une ruelle et il se montra... Persuasif dans sa façon de faire. Il lui parlait donc de la rumeur par rapport au Sutra. Malheureusement pour cette personne, il ne verra pas le matin, Mou avait trop faim.

Mou passait le reste de la nuit à se promener en réfléchissant comment se servir de son pouvoir.

J'avais donner un grand coup avec toute ma force dans le sable après un bond assez haut dans le ciel. Mon poing avait heurté le sommet d'une dune de sable pour finalement laisser place à un trou, rien. Tout le sable avait voler sur les côtés et c'était un moment compacté, mais rien. Je ne perdais pas espoir, je continuais encore à faire des trous, tout plein de trou dans le sable qui commençait déjà à se reboucher avec le vent. Il allait pas m'aider celui-là. Au bout d'une dizaine je commençais un peu à fatigué sous le soleil, ni même à retrouver mon chemin, je reconnaissais plus rien. Elle était où les montagnes de sable ? Il y avait que du plat ou des crevasses maintenant ...

« Si seulement mon frère était là ... »

Un petit coup de déprime me frappa, j'aurai bien voulu qu'il soit avec moi, ici maintenant, on se serait bien amusé tous les deux, même avec les autres. D'ailleurs elle faisait quoi Huang ? Elle se reposait encore ? Tant pis pour elle, moi j'allais continuer à me battre pour trouver le sûtra pour faire plaisir à mon frère ! J'étais toute motivée et fière de lui rendre service, rien ne pourrait m'arrêter ! Même pas la bande de Sanzô ! D'ailleurs ils étaient où ? Quand on parlait de sûtra ils étaient toujours là, ils s'étaient peut-être perdu dans le désert ?

« Hey oh !!! »

J'avais vu une silhouette au loin, même deux, même trois !!! De différent endroit, je voyais double ou il y avait un truc, on voyait pas très bien avec le sable dans les yeux, mais sûr j'avais vu des gens, des gens venaient ! Super ils pourraient m'aider à retrouver la maison de la yokaï ou le sûtra, enfin l'un des deux. Et en plus on pourrait s'amuser tous ensemble c'était trop bien, je faisais un grand sourire ravie.

« Vous avez pas vu quelque chose d'étrange ou la yokaï du désert ? »

Soudain je réalisais, je n'avais jamais vu le yokaï du désert, des rumeurs ça serait une femme, mais c'était même pas totalement sûr.

« Tu es la yokaïs du désert ?! »

J'avais dis ça en direction d'une silhouette qui ressemblait plutôt à une femme, on ne sait jamais ...

Au fond qu'est-ce que je voulais vraiment ? Vivre une vie normal comme tous les autres êtres vivants ? Ça me semblait si banale que je n'étais même plus sûre de ma réponse après tout ce temps à voyager à travers le pays, pourtant ma destination restait la même malgré tout : le Tenjikû. J'aurai plus vite fait de demander au prince yokaï lorsqu'il venait affronter ici la légendaire bande de Sanzô de me prendre avec lui pour que j'aille plus rapidement à la frontière, et peut-être même au palais. J'aurai surement un travail là bas, bien qu'il fallait que je sache avant où la reine se positionnait quand aux métisses, manger les humains c'est une chose, mais les bâtards ?

En plus il paraissait qu'au château se trouvait un grand scientifique, c'était des rumeurs bien entendu, mais si jamais un tel génie s'y trouvait, il pourrait sans doute m'aider pour une certaine chose. Mon passeport pour m'y rendre serait sans aucun doute ce sûtra, avec lui je pourrai atteindre le château, mais en même temps, cela mettrait ma vie en danger, tous ceux qui cherchaient les sûtras seraient alors à ma poursuite, et je n'étais pas particulièrement forte, je n'avais jamais eu à me défendre, du moins si je le faisais j'en payais le prix fort ensuite …

Non ce n'est pas moi, désolé si c'était elle que tu voulais voir, mais peut-être que l'une des silhouettes qui arrivent sera celle que tu recherche.

En marchant, mon foulard tenu par mes deux bras devant moi pour protéger mon visage du sable que le vent emportait en vague, je vis une petite yokaï, mais également que d'autre personne venait vers nous. Le sûtra ne devait plus être proche alors, sauf si c'était un pur hasard que tout le monde se retrouve ici, bien que je n'y croyais pas trop, un objet d'une telle valeur, ça attirait forcément les curieux.

Pourquoi veux-tu la voir ?

La réponse était évidente, c'était pour avoir des informations sur le sûtra, mais pourquoi une enfant voudrait avoir ça en sa possession, de plus c'était une yokaï et elle ne s'en cachait pas. Ne craignait-elle pas pour sa vie ? J'avais vu tellement de cadavre sur ma route, d'un côté comme de l'autre ...

Le temps était venu pour moi d'arracher le parchemin à un foutu moine et de me faire un paquet d'argent. J'étais sur le point d'allumer la cigarette que j'avais dans la bouche, quand une voix assez familière parvint à mes oreilles. Je la suivais, pour me retrouver dans le dos de la gamine. Cela faisait quelques temps que je n'avais pas honorer mon contrat, alors soit l'homme avait abandonné, ou alors elle avait déjouer tout ses plans. Je lui mis la main sur son épaule, amicalement. Cette gamine me rendait dingue, elle ressemblait à si méprendre à ma petite fille.

-Gamine, tu t'es encore enfuie? C'est pas bien de parler aux inconnus, tu ne le sais pas?

Je lui souriais, puis fixais la femme qui se trouvait en face d'elle pour essayer d'y déceler quelque chose. Je posais ma main sur mon sabre, près à le dégainer si besoin. Je la scrutais, pourtant, elle ne semblait pas dangereuse, plutôt étonner que je sois aussi prudente. Je laissais tomber ma main le long de mon corps. Un sourire mauvais s'étira sur mes lèvres.

-Toi, petite. Tu es aussi là pour le Sûtra je suppose? Ce sûtra est à moi. Et ne cherche pas le yokai du désert, je l'ai déjà questionner et à mon avis, elle n'est plus en était de te répondre.

Je remis la main sur mon arme avant de leurs tourner le dos pour m'en aller. Je ne sais pas pourquoi j'avais besoin de savoir si elle était en danger ou non, mais là elle ne l'était pas. Alors je pouvais simplement reprendre ma quête tranquillement. En y réfléchissant, peut être que travailler en équipe serait bénéfique pour cette mission. Il étaient tout de même 4 dans leur bande et je n'était définitivement pas de taille. Néanmoins, travailler en équipe voudrait aussi dire, se battre une nouvelle fois pour la récompense et cela serait un combat de trop pour moi. J'étais puissante, mais il ne fallait pas non plus se surestimer.

[chouette :D. Bon, j'aurais pas le temps de terminer aujourd'hui, mais je commence :) ]

Tandis que les trois yôkaï marchaient à travers le désert, le soleil, entamait sa marche à travers le ciel. Cheng tentait de divertir Akiko, comme il ferait avec un petit enfant pour qui il craindrait un voyage trop long. Shumeï, elle, restait, taciturne, quelques pas en avant de ses compagnons. La vagabonde réfléchissait beaucoup, depuis sa rencontre avec Kaïka, et, à présent, elle était presque sûre que sa décision était prise. Si elle voulait mener à bien les buts qu'elles s'était fixés, errer comme une âme en peine ne lui servirait à rien, du moins dans une temporalité proches. De nombreux choses, étranges, indiquaient à la yôkaï que les habitants de la forteresse de Hôtô étaient bien plus renseignés que le reste des vivants sur la folie qui s'était répandue. L'une des choses qui avaient poussé Shumeï à cette conclusion était le fait que la princesse des yôkaï n'était nullement touchée par cette folie, alors qu'elle ne portait aucun contrôleur.
Mais la vagabonde savait pertinemment que la reine Gyôkumen ne l'accepterait pas si facilement à son service. Il lui fallait quelque chose qui la rendît indispensable...

Cheng, lui, avait fait voeu de suivre Shumeï où que celle-ci allât, du moins jusqu'à ce que la folie des yôkaï prennent fin. Le borgne se sentait coupable envers la vagabonde, et souhaitait réparer ses méfaits. Pour cela, assister son amie dans une recherche d'un moyen de paix lui semblait la meilleure des solutions.
Le borgne regrettait ce qu'il avait fait. Malgré tout, il savait que son acte était plus ou moins naturel, s'il s'était agi de quelqu'un d'autre, il ne l'aurait jamais regretté. Mais là, il avait blessé Shumeï. Il faudrait qu'un jour il trouve le temps et l'audace d'en parler avec elle.
C'est pour réparer, et se faire pardonner, qu'il lui avait parlé de l'histoire du sûtra et du yôkaï du désert. Cheng lui expliqua que, en échange du sûtra, la reine Gyokumen accepterait certainement de les prendre à son service. Et l'idée avait immédiatement enthousiasmé la vagabonde.

Akiko ne répondait pas. Un instant de silence s'installa entre les trois voyageurs. Soudainement, Cheng tendit la main vers l'horizon:

Regardez! Là-bas...

Aussitôt, Shumeï tourna son regard dans la direction que lui indiquait son ami. Aussitôt, elle reconnut Ririn, ainsi que Kaïka... Pourquoi tant de monde se retrouvait dans ce désert...

Rejoignons-les!

Après un regard vers Akiko, les deux yôkaï se mirent en marche.

Bon ce n'était pas elle la yokaï du désert, en plus avec ces cheveux rouges et ses yeux rouges, elle me faisait pensé au petit frère de Dokugakuji qui était dans la bande à Sanzô, sauf qu'elle, bah c'était une fille. C'était la première fille comme ça que je voyais. Je l'avais admiré un moment en la dévisageant avant d'être déçut et de le montrer par une moue. Qu'est-ce que ça aurait été bien si ça avait été tout de suite elle, au moins j'aurai trouvé rapidement le sûtra.

« Parce que c'est elle qui a le sûtra. »

Elle savait pas ça ? Peut-être que si, sa question c'était pourquoi moi je la cherchais pas si elle avait ce que je voulais. Est-ce qu'elle aussi voulait le sûtra ? Aucune chance, ça serait moi qui l'aurait ! J'attendais de voir les autres ombres se rapprocher, sauf que j'avais pas vu que j'en avais également une dernière moi, et je retournais ma tête en sentant la main sur mon épaule, espérant que ça serait la fameuse yokaï.

« Yuki tu es là toi aussi ?! »

Je lui avais fait un grand sourire, je n'aurai pas pensé la revoir ici ! Mais elle avait déjà parler à la yokaï du désert ? Bizarre on ne l'avait pas vu, et puis pourquoi elle n'avait pas le sûtra ? En tout cas elle avait tord, il serait à moi !

« Non c'est moi qui l'aurait pour mon frère ! »

Voilà que j'allais bouder maintenant ! Pas question qu'on me pique mon jouet, même la bande à Sanzô n'était pas là pour me le prendre, j'avais donc toute mes chances. Mais il restait encore plusieurs ombre au loin, trop de monde voulait le sûtra ! Mais il y en a une, plus elle s'approchait et plus elle me disait quelque chose ...

« Shumeï ? C'est toi ? »

Cheng et Shumeï rejoignirent le groupe de yôkaï assez vite. Akiko semblait rester plutôt en retrait. Après un instant d'hésitation, censé lui prouver qu'elle était tout de même la bienvenue, ils s'étaient mis tous les deux en route, choisissant de respecter la décision de la schtroumpfette.
Ririn, Kaïka et la troisième personne, apparemment dénommée Yuki, d'après ce que la vagabonde avait pu entendre des paroles de la princesse des yôkaï, s'étaient rassemblés, et avaient déjà fait connaissance.
Le son, dans le désert, portait bien, grâce à l'absence de vent, ou d'un quelconque autre obstacle pouvant l'arrêter. Le borgne avait très bien entendu les paroles qui avaient précédé leur arrivée, et avait regardé Shumeï: elle aussi avait entendu. Ainsi, les cinq personnes se trouvaient ici réunies avec un but commun, récupérer le sûtra. Cela embêtait Shumeï, elle voulait absolument avoir accès à la forteresse de Hôtô. Mais elle pouvait comprendre que Ririn poursuivît un but plus important que le sien.

La vagabonde répondit à la question de la princesse des yôkaï, en profitant pour les présenter.

Oui, c'est bien moi. Et Cheng a tenu à m'accompagner.

Tous deux se tenaient en face du groupe, ne cherchant nullement à se camoufler. Aussitôt ces paroles prononcées, le borgne s'agenouilla devant Ririn, avant que Shumeï ne pût faire quoi que ce fût pour le retenir:

Nous ne cherchons pas le sûtra pour notre propre compte. Notre voeu le plus cher est de comprendre l'origine de la folie des yôkaï, et nous sommes certains que nous en saurons plus en nous rendant à la forteresse de Hôtô. Si nous t'aidons de manière dévouée à trouver le sûtra pour ton frère, nous laisseras-tu rentrer avec toi?

Shumeï trouvait cette manière d'agir trop directe mais, après quelques instants de réflexion, comprit qu'il n'existait pas d'autre solution.

Akiko avait continué à voyager en compagnie de Shumeï puis de Cheng, un yokaï affreux et sans contrôleur qui les avait rejointes. Celui-ci l'avait remboursé pour Shumei et elle avait pu réparer son arc. De plus, la rousse avait enfin cessé de la dédaigner(enfin!) et Cheng se montrait amical. Après quelques semaines, ils arrivèrent dans un désert gigantesque et brûlant où se cachait une yokai sanzoïvore et un sûtra selon les dires de Cheng. Oui, bien sur qu'elle était partante!

La marche était longue, la chaleur écrasante, et Cheng très collant. Il considérait sans doute Akiko comme une enfant car il la traitait comme tel. Akiko décida de ne pas le vexer, de faire semblant de l'écouter tout en rêvassant. Au fond, pourquoi les suivait-elle? pour l'aventure, la découverte, le divertissement, pensa-t'elle. Et les autres?

Soudain, Akiko se rendit compte que, plongée dans ses pensées, elle n'avait pas vue ses deux compagnons s'éloigner et rejoindre un autre groupe. Il y avait Kaïka et une yokaï inconnue et une humaine inconnue. Quel hasard étonnant! Retrouvant une connaissance dans un lieu censé être désert et en nombreuse compagnie!

Elle décida de rester discrètement en retrait mais d'écouter tout de même. De ce qu'elle comprit, les trois autres aussi s'étaient rencontrées par hasard. Ma troisième personne se nommait Yuki. Quand à la yokai inconnue, elle semblait connaître Shumeï. Cheng se conduisait avec elle comme une personne princière. Akiko avait une idée sur son identité mais elle voulait être sure. Elle se rapprocha donc discrètement de Shumeï et lui souffla:
Qui est cette petite yokai rousse à qui parle Cheng?

En tout cas, et cela fit sourire Akiko, tout ce petit monde cherchait le sûtra pour des raisons différentes. Elle se fixa pour but de les trouver. Déjà, elle savait pour Cheng, Shumeï et l'inconnu dont le frère semblait important. Il semblait logique que ces trois-là s'allient puisque ils voulaient tous les trois faire parvenir le sûtra à la même personne.

Donc cette enfant voulait également le sûtra ? Mais pourquoi une aussi petite fille, du moins elle semblait, car les yokaïs pouvaient vivre bien plus longtemps que les humains normaux, bien qu'elle n'avait pas l'air adulte, voulait une chose aussi importante qu'un sûtra ? Elle travaillait pour Dame Gyokumen ? Il fallait qu'elle fasse attention, la bande à Sanzô était connu pour massacrer les yokaïs qui tentaient de lui voler son sûtra, je m'inquiétais pour elle. Une yokaïs arriva vers nous, avec de long cheveux rose et la cigarette au bec, Yuki visiblement, et elles semblaient toutes les deux se connaître.

Tu ferais bien d'être prudente, la bande à Sanzô recherchera peut-être se sûtra eux aussi.

La fumeuse voulait elle aussi son sûtra, elle n'avait pas l'air aussi aimable que la petite yokaï, qu'importe, on était donc tous là pour la même raison ? Tien, pour son frère qui était son frère ? Est-ce que … Oh par tous les bouddha ! Elle était la princesse ? Son frère serait alors le prince Kôgaïji ? Je comprenais mieux pourquoi elle voulait tant se sûtra ! Je n'arrivais pas à croire que j'avais une telle personnalité en face de moi, mais que faisait-elle seule ? Elle devrait avoir une armée de protection à ses côtés !

J'allais lui poser la question pour être sûr quand un groupe de trois yokaïs arriva, décidément tous les yokaïs … Tien Shumeï et Akiko ? Elles étaient toujours ensemble ? Tant mieux, mais celui qui les accompagnais je ne voyais pas, un ami à elles sans doute, mais j'étais contente de les voir, elle allait bien, c'était le plus important. Même si je ne pensais pas les revoir ensemble, mais plutôt séparer une fois le remboursement effectué.

Vous êtes encore ensemble ? C'est super, qui est votre nouvel ami ? Je vois que tout le monde se connait ici ...

Je souriais, cette situation était quelque peu amusante, la princesse connaissait visiblement beaucoup de monde. Mais avant que je n'ai le temps de leur demander que le yokaï borgne s'agenouilla devant la petite yokaï, il avait la même intention que moi, bien que la folie des yokaïs n'était nullement ma priorité.

D'un coup le sol se mit à trembler, le sable commença à s'écarter, petit à petit on s'enfonçait tous, le sol glissait sous nos pieds, nous entrainant tous avec lui dans une chut inarrêtable. Elle fut longue et douloureuse, mais en dessous un sol en pierre avec un peu de sable qui était tombé avec nous, étaient là pour nous accueillir avant que ça ne se ferme. La yokaï du désert ...

Bon bah je crois qu'elle veut pas qu'on la dérange plus longtemps ... Tout le monde va bien ?

Date d'inscription : 06/04/2015 Nombre de messages : 9

Mou réfléchissait longuement à ce qu'il devait faire de son pouvoir de glace. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne pourrait pas utiliser son pouvoir comme il faut une fois le jour venu. Après tout, il était dans le désert et cela ne faisait pas bon ménage avec de la glace. Quoi que, s'il retire son bracelet qu'il a au bras... Néanmoins, il ne le fera pas pour la bonne raison qu'il n'avait pas l'intention de devenir fou une nouvelle fois. Il se souvenait encore lorsque cela s'était produit la dernière fois, qui était la seule et unique fois où cela s'était fait. Mou ne voulait plus y penser, mais les situations dans lesquelles il se trouvait ne lui permettaient pas d'oublier ce qu'il s'était fait par le passé. Quoi qu'il en soit, il continua de réfléchir jusqu'au petit matin.

Lorsque le soleil se leva, il s'en allait et parti en direction de ce que lui avait dit l'humain qu'il avait mangé. Ce qu'il avait appris n'était peut-être pas bon, mais au moins il avait une destination. Cela était toujours cela de gagné. Marchant en ayant une cape sur lui, il n'oublia pas de s'hydrater en buvant du saké. Et oui, pour lui le saké était une chose importante. S'il devait boire, il préférait que ce soit quelque chose qu'il aimait et le saké était l'une d'entre elles. Parfois, il mettait autre chose que du saké dans son urne à boisson. En continuant de marcher, il eut l'impression qu'il y avait des personnes au loin. Néanmoins, ne sachant pas s'il s'agissait vraiment de personnes ou simplement d'un mirage, il préférait marcher et voir par lui-même si cela était le cas.

La chute ne se faisait pas trop longue et lorsqu'il atterrissait, il se redressa aussi rapidement que possible. Intrigué, Mou décida daller voir la raison pour laquelle elles se trouvaient ici. Soudain, alors qu'il arrivait près d'elle, le sol s'effondra. Ne voulant pas rester là à ne rien faire, Mou sauta dans le trou. D'autant qu'il savait que l'eau était stockée au plus profond du sable. De ce fait, il pourrait pus facilement utiliser son pouvoir si cela était nécessaire. D'autant qu'il savait que l'eau était stockée au plus profond du sable. Mou s'était fait un peu mal au genou, mais bon. Une bonne rasade de saké et il se sentait d'attaque.

- Ahhh, qui a fait ce trou ici ?

Après un moment d'attente, Akiko rejoignit ses deux compagnons de route. La schtroumpfette semblait même ignorer qui était Ririn, car elle demanda qui cette personne était, la qualifiant même de "petite", ce qui fit rire Cheng et Shumeï.
Le borgne répondit gentiment à cette enfant innocente:

Il s'agit de Ririn, la princesse des yôkaï.

Kaïka mit tout le monde en garde, soulevant l'hypothèse que la bande de Sanzô pourrait, elle aussi, s'être mise à la recherche du sûtra du désert. Shumeï ne considérait pas cet éventualité comme un inconvénient car, pour elle, amis ou ennemis, peu lui importait. Seules avaient d'importance les informations qu'elle pouvait recueillir. Cheng, quant à lui, se faisait plus de soucis, car il savait bien que son apparence jouerait contre lui, et qu'il risquait fort de se retrouver six pieds sous terre plutôt rapidement, ce qui serait assez embêtant pour se faire pardonner de Shumeï.
Mais bon, on verrait bien.
Kaïka accueillit chaleuresement les trois nouveaux arrivants, Shumeï apprécia beaucoup que celle-ci n'ait pas oublié une rencontre de voyage faite au gré du hasard.

Je suis contente de te revoir. Celui qui nous accompagne est Cheng, un ami d'enfance.

Le borgne salua d'un signe de tête.
Avant que Ririn n'ait répondu à sa requête, le sol s'ouvrit sous les pieds des pérégrins, et le sable, ne coulant que peu, favorisa une longue chute vers les entrailles de la terre.
Tous finirent par choir sur un dur sol de pierre, dans un endroit sombre. Cette galerie sous terre ne devait pas se trouver ici par hasard. La question de Kaïka confirma les suppositions de Cheng: il s'agissait très vraisemblablement de la yôkaï du désert.

Pour notre part, ça va. Où sont les autres?

« La bande à Sanzô ? Je sais, je les connais, on s'amuse souvent ensemble ! »

Rien que d'y penser j'étais en joie, Sanzô et les autres me manquais, ça faisait un moment que je ne les avais pas vu hélas, quand je pense qu'en venant ici je pensais les trouver ! Il y avait un sûtra et on ne les avait pas vu ! C'était si bizarre, peut-être qu'ils étaient en retard, il avait dû être à court de cigarette, il fumait trop.

« Je suis contente que tu sois là Shumeï ! Avec deux amis en plus ! »

Je la regardais avec un grand sourire, avant d'observer de mes grands yeux les deux personnes qui était avec elle, le yokaï faisait un peu peur, il avait une drôle de tête. Le yokaï que je ne connaissais pas me présenta alors à eux et je leur répondis « enchanté » toujours le sourire aux lèvres. On était tout plein, ça allait être difficile de récupérer le sûtra, mais le borgne me rassura, il était avec les deux filles, de mon côté visiblement.

« Hum venir au château ? Je ne peux pas décider ça toute seule, normalement je n'ai pas le droit de sortir, si on l'apprend je vais me faire gronder et ma mère sera très en colère … Si mon frère vient me chercher alors on pourra toujours lui demander ! »

Penser à la colère de ma mère ne me rassurait pas, je regardais alors le sol en imaginant la scène, et surtout la punition qu'elle donnerait à mon frère. Elle s'en prenait toujours à lui, et moi elle cherchait à m'enfermer. Mais si je ramenais un sûtra, elle serait contente non ? Mon frère aussi serait content, ils seraient tous fier de moi !

Mais d'un coup le sol trembla et un immense trou apparut, j'étais si surprise que je ne pensais même pas à sauter loin pour éviter de tomber. Du coup je me retrouvais au fond du trou avec tous les autres. Je crois que personne n'avait rien, tant mieux, ça aurait été dommage d'avoir un blessé tout de suite. L'autre yokaï, celui qui n'était pas borgne posa alors une question.

« La yokaï du désert non? Elle doit manipuler le sable, vu qu'elle y vit non ? »

J'en étais pas vraiment sûre, je ne l'avais jamais rencontrer en vrai, mais ça devait être elle, c'était la seule yokaï connu dans le coin.

Ainsi, la petite rousse n'était que la princesse des yôkaïs. Mais ce n'était pas parce qu'elle l'ignorait que Cheng devait la traiter comme une gamine! Il était gentil mais vraiment énervant!
A ce moment, Kaïka,qui paraissait contente de les revoir, les mis en garde. Akiko ne put s'empêcher de penser qu'un humain dans cette assemblée de yôkaïs, cela ferait exotique. D'ailleurs, Ririn semblait bien le connaître. Peut-être n'était-il pas si méchant que ça, après tout. Elle s'exclama

contente de te revoir, Kaïka!

Comme indiqué plus tôt, Akiko n'était pas une gamine malgré son apparence (et ses pensées enfantines, c'est juste parce que elle était fatiguée de supporter les énergumènes qui l'accompagnaient), aussi, n'aimait-elle que très moyennement les toboggans, mêmes géants. Surtout géants, à la réflexion. Surtout quand l'arrivée n'est pas marquée par un coussin mais un sol particulièrement dur. Et sombre, mais ça, ce n'est pas forcément lié au toboggan.

Moi je vais bien. Et vous? Il faudrait vérifier si l'endroit est l'antre du yôkaï.

Nous étions nombreux ici, à savoir si ça serait à notre avantage ou non, mais généralement ça le serait, au pire il y aurait toujours des victimes, mais si la yokaï du désert était seule, il y avait peu de chance qu'elle puisse nous tuer tous d'un coup, donc certain d'entre nous auraient forcément la possibilité de s'en sortir. Shumeï connaissait la princesse yokaï, elle en avait de grande relation, ou sinon le monde était tout petit, avec tous les évènements qui avaient fait que nos chemin s'entrecroise à tous, je penchais pour le monde qui devenait de plus en plus petit. On avait quand même tous fini par se retrouver dans un désert non ? Pile quand un sûtra s'y trouve !

Enchanté Cheng.

Un borgne, était-ce la faute des humains ? Enfin ce qui m'inquiétait le plus c'était de savoir s'il était touché par la folie et qu'il représentait un danger potentiel ou non. Bien qu'il n'y avait aucun humain parmi nous, juste des yokaïs pure souche et moi au milieu. Avec de la chance les cheveux rouges, il n'aurait rien contre. Mais le sol se fendit et nous tombions tous dedans, recouvert à moitié par le sable, mais cela amortit un peu la chute. Remonter serait une autre perd de manche avec tout le sable qui s'engouffrait dans le trou et qui continuait à couler.

Je crois que nous sommes tous là …

J'en étais pas bien sûr, la rose n'avait pas répondu à l'appel, était-elle évanouit ? Bon, il n'y avait pas de sang, on n'en voyait ni la couleur, et on n'en sentait ni l'odeur, donc c'était déjà rassurant. Nous étions donc sept, dont deux mâles yokaï. La question serait de savoir qui repartirait avec le sûtra ? Nous étions tous là pour lui ...

Je pense aussi que c'est la yokaï du désert, elle doit être capable de ce genre de chose ...

J'observais le trou par où nous étions tombé, il se remplissait encore de sable et semblait rétrécir de plus en plus. La yokaï voulait nous enfermer ici comme dans un tombeau ? Où l'un de nous avait actionné quelque chose et ouvert un passage qui se refermait ensuite ? Le seul problème c'est qu'une fois que ça serait fermé, nous n'aurions plus aucune source de lumière ...

Par contre nous ferions mieux d'avancer car le sable continue d'arriver et si nous ne voulons pas finir ensevelit, nous devons trouver un autre endroit pour sortir. Quelqu'un sait faire du feu ?

Selon Ririn, la yôkaï du désert manipulait le sable. Logique et plausible.
Shumeï se releva et marcha quelques pas, dans l'obscurité. Assez vite, elle vit que des murs les enfermaient dans cette espèce de cellule qui ne semblait pas tout à fait rassurante. Mais au moins, cela signifiait que ce lieu n'était pas naturel, donc que la petite troupe était bien sur la piste de la yôkaï du désert.

Kaïka confirma les dires de la princesse des yôkaï. Sur la demande de la jeune femme, Shumeï fit du feu avec des larges feuilles qu'elle gardait en réserve et une vieille allumette.

Ce n'est pas un super feu, mais c'est toujours mieux que rien. J'espère juste qu'il ne va pas se répandre... Sinon, à votre avis, la yôkaï du désert à détecté notre présence? Sinon le piège ne se serait pas déclenché... Comment a-t-elle su que nous nous trouvions là?

J'observais le feu que venait de faire Shumeï avec admiration, c'était beau. Son frère aussi en faisait avec ses invocations, c'était d'ailleurs ses principales attaques, j'aimais beaucoup quand il faisait ça, il était encore plus beau ! Un vrai prince super fort ! Même si de nous deux, c'était moi la plus forte ! Hé, hé. D'ailleurs, j'aimerai bien que mon frère et moi, nous retournions combattre la troupe de Sanzô, cela faisait longtemps qu'on ne les avait pas rencontrer, ni même affronté, ça me manquait, c'était toujours amusant quand on était avec eux. Une fois on avait même manger tous ensembles ! J'avais réussi à voler le repas de Sanzô !

Mais bon, j'aurai surtout voulu que mon frère soit là avec nous, cela aurait été bien plus sympa si nous étions ensemble, avec Yaone et Dokugakuji aussi. Avec toutes mes sorties interdites, j'allais surement être grondé à mon retour au château, sauf si je ramenais le sûtra, peut-être même que ma mère sera contente et embêtera moins mon frère ? De toute façon je le donnerai à mon frère, comme sa ma mère le félicitera, moi je voulais que lui soit content de moi, et qu'elle soit contente de lui, donc ça ne me dérangeais pas si ce n'était pas moi qui lui remettait fièrement l'objet.

« Avec le sable ? Ou … Je sais pas, on a peut-être marché sur quelque chose qui fallait pas ... »

Je disais cela mais je n'en avais aucune idée, parfois quand on marchait sur des trucs qui fallait pas, un piège apparaissait, mais là je n'avais pas eut l'impression de marcher sur quelque chose d'autre que du sable, ou sinon ce n'était pas moi mais l'un d'entre eux. Est-ce qu'il y en avait un qui avait remarqué quelque chose de particulier avant que l'on tombe tous ensemble dans ce trou ?

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Event #1 - sûtra

Vu que l'évent avance pas et que le temps de réponse est trop long pour un évent, il aura une conclusion rapide.

~~~

Le rire de la yokaï du désert retentit à l'intérieur, un rire sinistre de femme sûre de ce qui allait arriver, en même temps elle était maitresse des lieux, et était réputé pour être immortelle, maintenant qu'elle avait manger le corps d'un bonze Sanzô. Chose qui donne chez les yokaïs, la vie éternelle contrairement aux autres humains qui ne sont rien de plus que de la viande, semblable au mouton ou porc que mange les humains.

« Que vienne faire autant de yokaï dans ma demeure ? Il ne reste plus rien du Sanzô que j'ai dévoré, alors vous n'avez rien à faire ici. Mais comme nous sommes de la même race, je vous laisse une chance de vous en sortir … Si vous trouvez la sortit de ce labyrinthe de sable avant qu'il ne soit totalement ensevelit et que les scorpions ne vous piquent. Attention leur poison est mortel, même pour les yokaïs … »

Aussitôt dit, aussitôt fait, devant eut un chemin s'ouvrir dans un mur de sable, laissant entrevoir un gouffre noir dont on ne distinguait absolument rien malgré leurs yeux de monstres. C'était l'entré d'un sombre labyrinthe qui se remplissait doucement de sable, tel un sablier. Cependant une fois qu'ils entrèrent à l'intérieur, la forme du labyrinthe commença à changer, il devrait alors faire attention pour ne pas être séparé ...

►Règles : Jusqu'au 20 pour répondre.Lancer le dé iciavant de répondre.

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Alors que l'obscurité régnait dans ce lieu dont tous ignoraient tout, un grondement sourd et lugubre se fit entendre, venant du mur.
Cheng s'avança vers ce qui lui sembla être l'origine du bruit, et posa ses mains sur le sable, qui, doucement, s'ouvrait en deux.
Après de longues minutes d'une attente effrayante, un couloir d'une obscurité absolue s'ouvrait, menant vers... Nul ne le savait, nul ne pouvait l'apercevoir.
Shumeï, qui s'était approchée de Cheng, se retourna, et vit alors que l'endroit où ils se trouvaient se remplissait peu à peu de sable.
La vagabonde voulut en parler au borgne cependant, sans un cri, celui-ci la saisit par le poignet et l'entraîna en courant vers ce couloir sombre qui serait sans doute leur seul salut.

Les deux yôkaïs avançaient à tâtons, sans se retourner. Ils entendait le bruit lugubre des murs de sable qui se déplaçaient, modifiant la géographie de labyrinthe. Ils entendaient le souffle des autres, mais considérèrent que ceux-ci étaient assez forts pour se défendre seuls.
Puis ce bruit là disparut. Cheng et Shumeï se retrouvèrent seuls, perdus dans ce labyrinthe obscur.

Shumeï fit un feu, heureusement car on y voyait comme dans un four, mais grâce à elle, on pu distinguer mieux ce qui nous entourait, et ce n'était pas des plus rassurant, on se croirait dans un tombeau de sable et j'avais pas prévu de finir ma vie enterrer dans le désert, encore moins sur le territoire du Tenjiku. Je ne savais pas encore quelle était ma longévité, mais je voulais finir mes jours en territoire yokaï.

La voix de la propriétaire de l'endroit se fit ensuite entendre, visiblement nous n'étions pas les bien venues, et elle semblait croire qu'on voulait lui voler un morceau de viande de moine pour devenir immortel. En tout cas ce n'était pas mon but, et si ça avait été celui de quelqu'un parmi nous, la personne devait être bien déçut car elle nous fit comprendre qu'il ne restait plus rien de la carcasse dont la chaire donnait la vie éternel.

En tout cas trop aimable, elle nous laissait une chance de nous en sortir, comme quoi la solidarité entre les yokaïs n'étaient pas formidable, car la yokaï du désert n'avait aucune pitié à laisser ses semblables mourir dans sa demeure. Ça lui ferait une décoration fort douteuse, mais peut-être qu'elle mangeait également des yokaïs ? Maintenant qu'elle avait dévorer un Sanzô, elle avait sans doute perdu l'esprit.

Enfin, un chemin s'ouvrir devant nous, une sorte de labyrinthe si j'avais bien compris et nous devions trouver la sortit le plus rapidement possible avant d'être ensablé vivant, et malheureusement les feuilles de Shumeï se consumait vite. D'ailleurs son ami l'entra vers le gouffre, et bientôt ils disparurent. Rassurant. Je m'engagea alors à leur suite, ne comptant pas moisir ici pour le reste de mes jours.

C'est partie, faite attention à vous, surtout vous Princesse.

On y voyait rien, même pas les scorpions, on pouvait se faire piquer à n'importe quel pas c'était terrifiant. Je continuais de marcher quand un bruit derrière moi m'informa que j'étais séparer des autres. La magie des labyrinthes qui changent de forme à leur convenance. Pratique. Je ne perdais pas espoir, je continuais de marcher à la recherche de lumière ou de sensation d'air qui m'indiquerait la sortie.

« Heureusement que t'as tout prévu ! T'es trop forte pour avoir fait du feu ! »

J'observais le feu que faisais Shumeï, moi j'avais rien pour en faire, faut dire que la bande à Sanzô avait toujours un briquet vu qu'ils fumaient, enfin juste deux, j'arrivais pas à comprendre comment il faisait alors que ça sentait pas bon. Mais aussi parce que mon frère savait manipuler le feu, donc j'avais jamais eut à devoir en faire un moi-même. De toute façon c'était trop compliqué pour moi, j'aimais les choses simples et rapides comme un coup de poing ou un coup de pied. Pas besoin de réfléchir juste d'agir.

Quelque instant après, une voix se fit entendre, je n'aimais pas trop son intonation, on dirait ma mère lorsqu'elle s'adresse à l'un de ses serviteurs ou bien à mon frère. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère n'était pas plus gentille, et j'avais cru que toute les mères du monde étaient ainsi, mais quand j'entendais mon frère parler de la sienne, elle semblait totalement différente. J'aurai tant voulu la connaître, elle avait l'air si gentille. Une chance que j'avais Yaone, d'ailleurs j'avais eut une fois peur que si Yaone devienne maman elle ne devienne comme la mienne, mais non. Et puis je ne savais pas comment on faisait pour devenir maman.

« Je vous avez bien dit que c'était la yokaï des sables ! Madame je voudrais le sûtra pour ma mère, vous savez, Dame Gyokumen ! »

Peut-être qu'en lui demandant gentiment elle allait nous le donner ? Ma mère était plutôt connu, c'était dans un sens la reine des yokaïs, donc tous les yokaïs la connaissaient. D'ailleurs presque tous les yokaïs du Tôgenkyô travaillait pour elle, sans parler de ceux du Tenjiku qui était forcément ses sujets puis que c'était son royaume. Bien que normalement il soit celui de mon frère, beaucoup de yokaï obéissait à mon frère, c'était un vrai chef.

Un passage s'ouvrit dans le sable, surement le labyrinthe dont elle avait parler, ça allait être amusant, j'aimais beaucoup les jeux ! Shumeï et son ami étaient les premiers à y rentrer, puis l'enfant tabous aussi, je savais ce que c'était, après ma rencontre avec la bande de Sanzô mon frère m'avait expliqué, tout comme Dokugakuji, vu que le type aux cheveux rouges était son petit frère. C'était la deuxième fois que j'en rencontrais un, et la première fois que c'était une fille.

« Oui promis ! »

Je fis un grand sourire avant de m'élancer à mon tour dans le tunnel, plus on avançait et plus il y faisait sombre, je voulu rejoindre les autres, mais un tremblement survient et je vis les murs se déplacer. C'était rigolo, on aurait dit de la magie. Malheureusement j'avais perdu la trace des autres. Après quelque détour, ne sachant ou aller et ne voyant rien, j'avais décider de casser tout ce qui se trouvait devant moi. Au bout d'un moment je devrais bien trouver la sortie non ?

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